Valentino Rossi a pris la parole pour DÉFENDRE Bagnaia après le GP de République tchèque alors que la légende disait que Ducati avait FAVORISÉ Marc Marquez en termes de SYSTÈME DE PRESSION DES PNEUS, laissant le patron Gigi Dall’igna honteux et silencieux !!

La saison 2025 de MotoGP a été électrisante, ponctuée de rebondissements sur et en dehors de la piste. Le Grand Prix de République tchèque à Brno a été un épisode particulièrement controversé, déclenchant une vive controverse qui a une fois de plus mis en lumière la rivalité entre le protégé de Valentino Rossi, Francesco « Pecco » Bagnaia, et Marc Marquez. Après la course, Rossi, nonuple champion du monde et mentor de Bagnaia, a fait la une des journaux avec une déclaration audacieuse : Ducati, a-t-il affirmé, avait favorisé Marquez dans la gestion du système de pression des pneus, désavantageant Bagnaia et causant une gêne visible au directeur général de Ducati Corse, Gigi Dall’Igna.
Lors de la course de Brno, les deux pilotes d’usine Ducati, Marquez et Bagnaia, ont dû composer avec les contraintes d’un nouveau système de régulation de la pression des pneus conçu pour garantir le respect des exigences minimales de pression des pneus avant. Ce système, source de controverses en MotoGP en raison de son impact sur les performances, est devenu un élément clé du sprint du GP de République tchèque. Marquez et Bagnaia ont pris un bon départ, réalisant les deux premiers et deuxièmes en début de course. Cependant, les deux pilotes ont délibérément reculé pour rouler dans le sillage des autres pilotes afin d’augmenter artificiellement la pression de leurs pneus, évitant ainsi une pénalité de huit secondes pour non-respect. Marquez a exécuté cette stratégie à la perfection, se plaçant derrière Pedro Acosta (KTM) avant de le dépasser pour s’assurer la victoire. Bagnaia, en revanche, a peiné à remonter sa position, terminant à une décevante septième place. La disparité de leurs résultats a suscité l’inquiétude, et Rossi n’a pas tardé à exprimer ses inquiétudes.

S’adressant aux médias italiens après la course, Rossi n’a pas mâché ses mots. Il a suggéré que le support technique de Ducati avait largement favorisé Marquez, notamment dans la gestion des données de pression des pneus et de la stratégie. « Pecco a été livré à lui-même », a déclaré Rossi. « Les données et les conseils de réglages semblaient adaptés pour aider Marc à rester dans les limites, tandis que Pecco était laissé pour compte. Il est inacceptable qu’une équipe fasse preuve d’un tel parti pris alors que les deux pilotes se battent pour le championnat. » Les commentaires de Rossi ont souligné un déséquilibre perçu dans la communication des ingénieurs de Ducati sur les stratégies de gestion de la pression des pneus, laissant Bagnaia naviguer dans ce système complexe avec moins de soutien.
L’accusation a provoqué une onde de choc dans le paddock, tous les regards se tournant vers Gigi Dall’Igna, le cerveau de la récente domination de Ducati. Connu pour son approche méticuleuse et sa neutralité, Dall’Igna aurait été surpris par les propos de Rossi. Des sources proches de l’équipe ont noté qu’il est resté silencieux immédiatement après, ne confirmant ni n’infirmant les allégations, ce que certains ont interprété comme un signe de malaise. L’influence de Rossi en MotoGP, amplifiée par son mentorat auprès de Bagnaia via la VR46 Academy, a donné un poids considérable à ses propos, plaçant Ducati dans une position délicate face à la dynamique de son équipage de pilotes prestigieux.
La tension n’est pas nouvelle. L’histoire de Rossi avec Marquez, marquée par leur tristement célèbre querelle de 2015, a jeté une ombre sur le MotoGP. Cette année-là, Rossi avait accusé Marquez d’interférer dans sa lutte pour le titre, une accusation qui avait culminé avec un affrontement controversé à Sepang. Cette animosité persistante semble avoir atteint Bagnaia, qui partage désormais le garage Ducati avec Marquez. La position protectrice de Rossi envers Bagnaia reflète non seulement sa confiance dans le talent de son protégé, mais aussi une méfiance persistante envers les tactiques de compétition de Marquez. L’incident du GP de République tchèque, selon Rossi, illustre clairement la priorité accordée par Ducati aux ambitions de championnat de Marquez par rapport à celles de Bagnaia.
Marquez, pour sa part, a rejeté ces allégations, les jugeant infondées. Après la course, il a insisté sur les difficultés du système de pression des pneus, soulignant que les ingénieurs repoussent souvent les limites pour maximiser les performances. « Nous courons tous à la limite », a déclaré Marquez. « L’équipe a fait son travail, et j’ai géré la situation du mieux que j’ai pu. Ce n’est pas une question de favoritisme, c’est une question d’exécution. » Ses commentaires ont souligné sa confiance dans l’impartialité de Ducati, mais n’ont guère contribué à apaiser les tensions grandissantes au sein de l’équipe.
Bagnaia, diplomate invétéré, a évité de cautionner directement les affirmations de Rossi, mais a exprimé sa frustration face à sa performance. « Je pensais être dans la bonne fenêtre de pression, mais le tableau de bord me disait le contraire », a-t-il déclaré. « C’est difficile de se battre pour une position et de gérer ces détails techniques en même temps. » Sa septième place a porté un coup dur à ses espoirs de championnat, d’autant plus que Marquez a accru son avance grâce à une nouvelle victoire.
La controverse a relancé les discussions sur la dynamique d’équipe chez Ducati, notamment avec la présence de deux pilotes de haut niveau dans le même garage. La défense ouverte de Bagnaia par Rossi a alimenté le récit d’une équipe divisée, certains spéculant que le silence de Dall’Igna reflète une lutte pour maintenir l’harmonie. Au fil de la saison, tous les regards seront tournés vers la manière dont Ducati équilibrera les ambitions de Marquez et de Bagnaia, et vers l’influence future de Rossi. Pour l’instant, le GP de République tchèque laisse planer une interrogation : Ducati pourra-t-elle maintenir sa domination sans succomber à des conflits internes ?