Alors qu’il se trouvait face à l’un des choix les plus importants de sa jeune carrière, un espoir du cyclisme slovène a décidé de se tourner vers son illustre compatriote, Tadej Pogacar, pour obtenir des conseils. Hésitant entre deux équipes de renom, Soudal–Quick Step et AG2R Citroën Team, c’est finalement l’avis avisé de Pogacar qui aura fait pencher la balance.

Dans une récente interview, le coureur a confié avoir longuement discuté avec Pogacar avant de prendre sa décision. « Tadej m’a parlé de son expérience personnelle, de la manière dont il a su choisir l’environnement qui lui correspondait le mieux », raconte-t-il. « Ce n’était pas seulement une question de budget ou de statut, mais surtout de vision, de style de course, et de progression à long terme. »

À seulement 26 ans, Tadej Pogacar est déjà double vainqueur du Tour de France et l’un des visages les plus respectés du peloton. Mais derrière les victoires éclatantes, on découvre aussi un coureur profondément humain, prêt à tendre la main aux jeunes talents qui suivent ses traces.

Son rôle de mentor, bien que discret, devient de plus en plus évident. Plusieurs jeunes cyclistes slovènes témoignent de son écoute, de ses conseils sincères et de sa volonté de faire rayonner le cyclisme de son pays au-delà de ses propres succès. Ce soutien, souvent en coulisses, témoigne d’une maturité rare et d’un engagement profond envers la prochaine génération.

Finalement, le jeune coureur a opté pour AG2R Citroën, convaincu par le projet sportif et les perspectives de développement personnel. Un choix réfléchi, nourri par l’expérience de Pogacar, mais aussi par une volonté claire de tracer sa propre voie.

Dans un sport souvent marqué par la compétition et l’individualisme, cette relation de confiance entre générations inspire. Elle rappelle que derrière chaque décision cruciale, il y a parfois une simple conversation, un conseil bienveillant, et un mentor silencieux.