Dans un effort commun, archéologues, historiens et ingénieurs maritimes ont travaillé ensemble pendant plusieurs années pour fouiller et analyser cette épave étonnamment bien préservée. Situé dans une zone reculée du lac Baïkal, le site a d’abord été identifié grâce à des images satellite et des études radar.

Les premières analyses ont révélé que la structure, bien que rudimentaire selon les standards modernes, présente des caractéristiques avancées pour l’époque. Construite principalement en bois renforcé de métaux locaux, cette embarcation semble avoir été conçue pour naviguer sous l’eau, une prouesse technologique considérée comme impossible pour les civilisations de l’âge du bronze.

Les chercheurs estiment que cette découverte pourrait révolutionner notre compréhension des sociétés antiques, en montrant que ces dernières possédaient des compétences techniques bien plus avancées qu’on ne le pensait. Les experts se demandent également si cette technologie unique était destinée à des fins militaires, commerciales ou rituelles.

L’histoire de cette découverte commence il y a dix ans, lorsque des chercheurs russes ont commencé à étudier la géologie.

Des anomalies géologiques ont été signalées dans la zone. Après des années de recherches infructueuses, une équipe de plongeurs a finalement découvert une structure inhabituelle recouverte de sédiments et de glace. Une fois les premières études terminées, il est devenu évident que cette structure n’était pas simplement un bâtiment englouti, mais un engin sous-marin primitif.