À l’issue de la troisième étape du Tour de France Femmes 2025, Urska Zigart, coureuse slovène de l’équipe Jayco AlUla, a été la cible de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux et dans certains médias spécialisés. Jugée « en-dessous du niveau attendu » et accusée par certains de faire preuve d’arrogance, la jeune cycliste a vu sa performance vivement remise en question.

Mais alors que la tempête médiatique enflait, une voix inattendue s’est élevée pour la défendre : celle de son compagnon, le double vainqueur du Tour de France, Tadej Pogačar. Connu pour sa discrétion en dehors des courses, le Slovène a surpris tout le monde en publiant un message court, mais lourd de sens, sur ses réseaux sociaux.

« Pour moi, c’est la championne, peu importe ce que les autres disent. Elle se bat chaque jour. »
(21 mots en version slovène traduite en français)

Ces quelques mots ont rapidement enflammé Internet. Les fans du couple ont salué le soutien indéfectible de Pogačar, tandis que d’autres ont relancé le débat sur le niveau réel de Zigart dans le peloton féminin.

Certains observateurs estiment que cette vague de critiques est injuste, soulignant que Zigart, bien que n’étant pas parmi les favorites, reste une coureuse régulière et courageuse. D’autres y voient un exemple de pression excessive exercée sur les sportives, souvent jugées plus sévèrement que leurs homologues masculins.

L’intervention de Pogačar a également ravivé le débat sur la place des émotions dans le sport de haut niveau. Peut-on à la fois aimer, soutenir et critiquer sans dépasser certaines limites ? Où se situe la frontière entre analyse sportive et attaque personnelle ?

En tout cas, ce soutien public de Tadej Pogačar n’est pas passé inaperçu. Il rappelle que, derrière les statistiques et les classements, il y a des êtres humains, avec leurs luttes, leurs doutes et leur dignité.

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