Dans une découverte révolutionnaire, les archéologues ont découvert des preuves de ce qui pourrait être une histoire cachée de zombies dans l’Irlande médiévale. Les restes de deux hommes, enterrés avec de grandes pierres enfoncées dans leur bouche, ont été retrouvés dans un site funéraire du comté de Roscom. Ces « enterrements déviants », datant du 8e siècle, suggèrent que les habitants étaient animés par une peur supra-scientifique des morts.
Les squelettes, appartenant à une personne âgée de 40 à 60 ans et à une personne âgée de 20 à 30 ans, ont été exhumés aux côtés de 137 autres personnes entre 2005 et 2009. L’archéologue Chris Reed et son équipe de l’Institut de technologie de Sligo pensent que le cimetière pourrait contenir jusqu’à 3 000 squelettes. Cependant, les deux sépultures se sont distinguées par leur traitement inapproprié.
Au lieu de recevoir des funérailles chrétiennes dignes de ce nom, ces hommes étaient jetés dans des tombes peu profondes. On pense que les marches coincées dans leur bouche avaient un objectif similaire : les empêcher de « mâcher » leur chemin hors de leurs tombes et d’attaquer les vivants. Dans les années 700, les habitants craignaient que les morts ne se relèvent sous forme de zombies, un concept distinct des mythes de vampires ultérieurs du XVIe siècle.
Cette découverte jette un éclairage sur la psyché médiévale, révélant les peurs et les suppositions profondément ancrées qui ont façonné leurs pratiques funéraires. Alors que nous considérons actuellement ces peurs comme un mythe, les preuves archéologiques montrent à quel point elles étaient réelles pour les habitants de cette petite communauté irlandaise.
Witch Girl Skeletoп : Paria dans l’Italie médiévale
Une découverte tragique en Italie révèle le destin tragique d’une jeune fille de 13 ans considérée comme sorcière par sa communauté. Découverts en 2014 dans le complexe Saa Calocero à Albega, les corps de la jeune fille ont été enterrés face contre terre, une punition destinée à piéger son âme impure et à l’empêcher de chercher à se venger après sa mort.
Les anthropologues pensent que la jeune fille, qui souffrait d’une apémie sévère et était probablement fragile et pâle, a été ostracisée en raison de son apparence. Son enterrement, typique du Moyen Âge, reflète un mélange de supériorité et de peur envers ceux qui semblaient différents.
Une vampire polonaise : riche mais redoutée
Dans un trou glacial à Piep, en Pologne, des archéologues ont exhumé les restes d’une femme enterrée avec une faucille autour du cou et un cadenas au pied. Cet « enterrement de vampire » du XVIIe siècle visait à l’empêcher de ressusciter. Ce qui rend cette découverte intéressante est sa coiffe en soie, tissée d’or et d’argent, indiquant son statut social élevé.
De telles sépultures étaient courantes pendant l’épidémie de vampires de Polaпd, reflétant la parodie et la peur généralisées des morts.
Zombies préhistoriques en Jordanie
Les preuves de la peur des zombies remontent à plus de 9 000 ans. Sur le site d’élevage de Shukrat Messiah en Jordanie, les archéologues ont découvert que les hommes préhistoriques enterraient leurs morts seulement après une décomposition complète. Les restes squelettiques étaient démembrés et enterrés dans des endroits séparés, peut-être pour empêcher les morts de ressusciter.
Cette pratique montre comment les sociétés actives ont lutté contre le « savoir », alimentant les peurs des « morts » avant même l’histoire écrite.
Enterrements de vampires en Bulgarie et au-delà
Le site bulgare Perperikoп a révélé des rituels anti-vampires datant de plusieurs siècles. En 2014, les restes d’une sorcière ont été retrouvés avec une tige de fer dans la poitrine. De telles pratiques, destinées à emmener les vampires suspects dans leurs tombes, reflètent l’obsession médiévale de combattre les menaces extraterrestres.
Des rituels similaires ont été retrouvés dans toute l’Europe, depuis le « vampire de Vézeice » enterré avec une brique dans la bouche jusqu’à la « sorcière » de Saxophon à Eglad. Ces figues illustrent la peur omniprésente des morts dans les sociétés médiévales.
John Barber : le vampire américain à pattes
Les craintes des morts n’étaient pas communes à l’Europe. En 1990, le squelette de John Barber, un fermier de la Colombie-Britannique du XIXe siècle, a été retrouvé avec ses cadavres réarrangés, signe que sa communauté le croyait vampire. À l’époque, on pensait que la tuberculose était causée par le vampirisme, ce qui a conduit à des mesures post-mortem pour empêcher la propagation de la maladie.
Ces découvertes fascinantes révèlent comment la peur des morts a traversé les cultures et les époques. Qu’elles soient inspirées par la maladie, l’apparence ou la superstition, ces croyances ont façonné les pratiques funéraires et ont laissé une empreinte durable sur l’histoire.
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