Depuis que Julian Alaphilippe a laissé entendre qu’il pourrait quitter l’équipe Tudor Pro, les rumeurs vont bon train dans le peloton professionnel. L’annonce, bien que discrète, a suffi à mettre en émoi les suiveurs de cyclisme et à faire réagir le staff de l’équipe — à commencer par Fabian Cancellara, manager général et figure de proue du projet.
Très vite, l’ancien champion suisse est sorti du silence. Mais loin de se contenter d’un simple message public de soutien ou d’un communiqué lissé, Cancellara a pris les devants. Selon plusieurs sources proches de l’équipe, il aurait entamé des discussions intensives avec Alaphilippe, allant jusqu’à lui proposer une série d’avantages sur mesure. On parle notamment d’un contrat revu à la hausse, de garanties sportives pour les saisons à venir et même d’un rôle plus central dans les choix tactiques de l’équipe.

Un geste fort qui en dit long sur l’importance que revêt Alaphilippe dans le projet Tudor Pro. Mais aussi une prise de risque. Certains observateurs s’interrogent : jusqu’où Cancellara est-il prêt à aller pour garder son leader ? Est-ce là le signe d’une équipe en difficulté ou, au contraire, la preuve d’une ambition assumée ?

Du côté d’Alaphilippe, la réponse n’a pas tardé. S’il ne s’est pas encore exprimé clairement sur ses intentions, son entourage laisse entendre que les échanges avec Cancellara l’ont « profondément touché ». Une déclaration énigmatique qui entretient le flou et attise la curiosité des fans. Certains y voient déjà le début d’un retournement de situation.
En attendant une annonce officielle, une chose est sûre : l’avenir de Julian Alaphilippe reste incertain, mais il semble plus que jamais entre les mains d’un homme prêt à tout pour éviter un départ. Et dans les coulisses du cyclisme professionnel, ce genre de manœuvre n’est jamais anodin.