« NE ME COMPAREZ PAS À SOUMILLON ! » – La déclaration explosive d’Augustin Madamet qui secoue les courses françaises

La tension est montée d’un cran dans le monde des courses hippiques françaises ce week-end, et tout est parti d’une simple phrase. Cinq mots, lancés avec une détermination froide mais brûlante par le jeune jockey Augustin Madamet : « Ne me comparez pas à Soumillon ! ». Une sortie choc, inattendue, que personne n’avait vu venir – et qui a déclenché une véritable tempête médiatique en seulement quelques minutes. Le nom de Christophe Soumillon, légende incontestée des hippodromes, a immédiatement été entraîné dans la tourmente. Moins de cinq minutes plus tard, ce dernier répondait, dans un ton glacial mais calculé, et c’est tout l’écosystème du turf français qui a retenu son souffle.

Augustin Madamet, à seulement 22 ans, est considéré comme l’un des jockeys les plus prometteurs de sa génération. Originaire de région parisienne, passé par le pony racing avant de gravir les échelons des hippodromes les plus prestigieux, il incarne aux yeux de beaucoup la relève naturelle. Une trajectoire fulgurante, des victoires précoces, un sens du rythme et une maturité technique rare à son âge. Pourtant, à mesure que les éloges s’accumulent, un parallèle quasi systématique est dressé entre lui et Christophe Soumillon – multiple Cravache d’Or, vainqueur d’innombrables Groupes I, et véritable monument du turf européen. Une comparaison flatteuse, certes, mais aussi pesante.

C’est justement ce poids que Madamet a décidé de rejeter en bloc lors d’une interview après sa victoire au Prix Kergorlay. « J’en ai marre. Ne me comparez pas à Soumillon ! », a-t-il lancé, les yeux plantés dans ceux du journaliste, la voix ferme, sans trembler. Et le silence qui a suivi disait tout : ce n’était pas une blague, ni une pirouette médiatique. C’était un ras-le-bol pur, un cri d’indépendance, le refus d’être l’ombre de quiconque.
La réaction de Soumillon n’a pas tardé. Quelques minutes après la diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux, le vétéran belge a posté une story énigmatique sur Instagram, accompagnée de cette phrase : « Être comparé à moi n’est pas une offense, mais un honneur. Encore faut-il être prêt à l’assumer. » La tension était palpable. L’échange est rapidement devenu viral, partagé des milliers de fois sur Twitter, TikTok, Facebook. Des entraîneurs, des propriétaires, et même d’anciens jockeys sont entrés dans la danse, certains défendant Madamet pour son audace, d’autres pointant son manque de respect. Le débat fait rage.
Mais que révèle réellement cette déclaration ? Est-ce le début d’une fracture générationnelle dans le monde des courses françaises ? Ou simplement l’éveil médiatique d’un jeune talent qui veut exister par lui-même, sans vivre dans l’ombre des anciens ? Dans un univers où la hiérarchie reste très codifiée, où les jeunes doivent souvent « faire leurs preuves » pendant des années avant d’oser hausser le ton, le geste de Madamet apparaît presque révolutionnaire.
Ce qui est certain, c’est que cette affaire dépasse largement le cadre d’un simple clash d’ego. Elle interroge la manière dont les jeunes talents sont accompagnés, présentés et, parfois, enfermés dans des modèles préfabriqués. Augustin Madamet, par cette phrase tranchante, ne cherche pas à détruire l’héritage de Soumillon. Il veut simplement affirmer son identité, écrire sa propre histoire. Et au fond, n’est-ce pas ce qu’on attend d’un grand jockey ?
Alors que les prochaines semaines s’annoncent cruciales, notamment avec la série de Groupes I à Deauville et à Longchamp, tous les regards seront tournés vers ces deux hommes. Le jeune loup affamé, et l’ancienne légende toujours vivante. Le duel est lancé, même s’il ne se court pas à dos de cheval. Il se joue dans les regards, les mots, les silences. Et le public, lui, est déjà captivé.