« À MON RETOUR, MARC MARQUEZ NE SERA QU’UN NOM » Jorge Martin attise la rivalité espagnole en défiant directement Ducati au GP de Catalogne 👇👇
Dans une déclaration pleine de confiance, d’esprit de défi et d’une ambition ardente de reconquérir sa place parmi l’élite du MotoGP, Jorge Martin a lancé un défi sans équivoque avant le Grand Prix de Catalogne : « À mon retour, Marc Marquez ne sera plus qu’un nom. » Ces mots ont enflammé les deux icônes espagnoles à la croissance la plus rapide et ont préparé le terrain pour ce qui promet d’être une confrontation sous haute tension à Montmeló.
Martin, champion du monde en titre, se remet lentement d’une première moitié de saison 2025 difficile, marquée par des blessures et des incertitudes quant à son avenir chez Aprilia. Forcé de renoncer aux premières manches en raison de problèmes physiques, l’Espagnol de 27 ans a retrouvé la forme dès le GP de République tchèque, avant de se reconstruire avec courage en 4e position lors de la nouvelle manche du Balaton Park en Hongrie. Son retour n’est pas passé inaperçu, alors que les attentes grandissent pour le GP de Catalogne, son terrain de jeu.

Pendant ce temps, Marc Marquez a écrit l’histoire cette saison au guidon de sa Ducati d’usine. L’Espagnol de 32 ans s’est forgé une avance inébranlable au championnat, dominant les week-ends de course avec une régularité sans faille : 23 victoires sur 28 possibles depuis son arrivée chez Ducati, dont sept doubles victoires consécutives en sprint et en courses principales, et une avance de points suffisante pour presque s’assurer le titre à Misano. Son règne semblait inébranlable, et pourtant, Martin refuse de céder.
En lançant son défi si publiquement, Martin a envoyé un double message : à Marquez, il lui a rappelé que le peloton ne se contente pas d’observer, mais est prêt à attaquer ; et à Ducati, il lui a demandé de valider son choix de Marquez plutôt que de promouvoir Martin dans l’équipe d’usine plus tôt dans la saison. Le commentaire de Martin est cinglant : « À mon retour, Marc Marquez ne sera plus qu’un nom. » Une déclaration audacieuse qui suggère que la domination de Marquez, aussi historique soit-elle, peut être égalée et éclipsée.
Ce ne sont pas que des paroles en l’air. Martin, surnommé « El Martínator », possède les compétences, la détermination et l’élan nécessaires pour le prouver. Après avoir remporté de justesse le Championnat du monde 2024 avec Pramac Ducati, une équipe satellite, il a démontré à quel point il pouvait être redoutable lorsqu’on lui offrait une machine à la hauteur de ses ambitions.
Le moment choisi pour défier Martin est significatif. Le GP de Catalogne, prévu du 5 au 7 septembre, marque le retour en terre espagnole et l’occasion de faire monter la pression au championnat. Pour les fans comme pour les experts, le contraste est saisissant : Marquez, dominant et serein, face à Martin, en pleine ascension et provocateur. La question qui plane dans le paddock : Martin parviendra-t-il à faire de son retour plus qu’une simple histoire de guérison ? Parviendra-t-il à en faire une véritable attaque contre l’autorité de Marquez ?
L’enjeu est de taille. Marquez vise la fin du championnat, cherchant à transformer son avance en coup de grâce à Misano ou au-delà. Pour Martin, c’est plus qu’une course : c’est l’occasion de renverser la situation parmi les meilleurs pilotes espagnols et de reprendre une place en tête du classement MotoGP.
Dans les marges étroites du sport moto, où la confiance influence souvent les possibilités, les mots de Martin sont à la fois un avertissement et une invitation. « Juste un nom » : pour la première fois depuis longtemps, Marquez pourrait bien être confronté à quelque chose de plus qu’un concurrent ; il est confronté à une remise en question de son héritage.
Face au rugissement des moteurs catalans et au poids de la fierté nationale, le GP de Catalogne revêt aujourd’hui plus de sens que jamais. Une bataille de générations, de réputations et de défiance s’annonce : les mots peuvent allumer le feu, mais seul le circuit décidera qui émergera comme plus qu’un simple nom.