« LES FRANÇAIS SONT-ILS SI MAUVAIS ?» Marc Marquez a surpris tout le monde en soulignant trois erreurs fondamentales que Quartararo et Johann Zarco commettaient systématiquement lors des dernières courses.
Dans l’univers à enjeux élevés du MotoGP, la compétition est implacable, et de minces marges font souvent la différence entre le triomphe et la lutte. Le pilote espagnol Marc Márquez a récemment surpris les fans et les commentateurs en dénonçant trois erreurs récurrentes commises par ses rivaux français Fabio Quartararo et Johann Zarco, longtemps considérés comme faisant partie de l’élite de la discipline. Sa remarque ironique : « Les Français sont-ils si mauvais ? » a suscité un vif débat au sein du paddock et parmi les fans du monde entier. Voici un examen plus approfondi de ces faux pas présumés, étayé par des résultats de courses récents et des analyses d’experts.
En tête de liste des points sur lesquels Márquez se base : la régularité des chutes et des pannes mécaniques, un problème qui a affecté les deux pilotes français lors de plusieurs sorties récentes. Quartararo, par exemple, a signé la pole position au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, mais a été victime d’une panne mécanique – un système de réglage de la hauteur de caisse défectueux – qui l’a contraint à l’abandon malgré une domination incontrôlable en tête. L’arrêt brutal de sa course a anéanti les espoirs de Yamaha et a illustré à quel point les vulnérabilités d’une machine peuvent coûter cher, même lorsqu’un pilote semble au meilleur de sa forme.

Deuxièmement, les erreurs de stratégie dans des conditions chaotiques. Au Mans, lors du Grand Prix de France, Johann Zarco a fait un choix audacieux en conservant ses pneus pluie au lieu de passer aux slicks. Si cela lui a permis de triompher sous une pluie torrentielle – devenant ainsi le premier Français à s’imposer au Mans depuis des décennies –, le pari n’était pas sans risque. Marc Márquez a notamment opté pour une approche plus conservatrice, s’assurant la deuxième place en se concentrant sur la régularité des points plutôt que sur la poursuite du leader.
Enfin, Márquez a pointé du doigt un manque de précision et de perception de la situation dans les moments critiques. Bien qu’aucune citation directe de lui décrivant cela comme une « troisième erreur » formelle ne soit actuellement disponible, les résultats de courses récentes suggèrent des erreurs de jugement récurrentes. Par exemple, la chute de Quartararo lors de la course sprint du Grand Prix des Pays-Bas, après avoir signé la pole position et mené la course, a démontré à quel point attaquer à la limite sans contrôle total peut se retourner contre lui. De même, la saison de Zarco a été marquée par des irrégularités : malgré des performances exceptionnelles comme sa victoire au Mans, il n’a pas maintenu sa vitesse et sa fiabilité tout au long des week-ends de course.
En résumé :
Des pannes mécaniques ou des chutes fréquentes font dérailler des campagnes solides, comme on l’a vu avec Quartararo à Silverstone.
Des choix stratégiques risqués par temps changeant, où des décisions agressives peuvent permettre la victoire, comme celle de Zarco au Mans, mais aussi introduire de la volatilité.
Dépasser les limites sans garantir une exécution rigoureuse peut entraîner des chutes ou des occasions manquées, même en partant de l’avant.
La critique de Márquez, bien que virulente, résonne avec une vérité plus profonde : en MotoGP, la vitesse seule ne suffit pas. Elle doit être complétée par la régularité, une stratégie intelligente et du sang-froid sous pression.
L’impact de ces observations est double. Pour Quartararo et Zarco, c’est un signal d’alarme : le talent n’est pas en cause, mais l’exécution et le jugement doivent être resserrés. Pour Márquez, cela souligne sa domination croissante. Sa maîtrise des courses sprint et finale – avec neuf victoires sprint lors du Grand Prix des Pays-Bas – démontre qu’il allie vitesse et sens stratégique. Parallèlement, son accumulation constante de points, même sans viser la victoire finale (comme au Mans), met en évidence son état d’esprit équilibré pour le championnat.
Dans un sport défini par des décisions prises en une fraction de seconde, les observations de Márquez soulignent l’importance d’une combinaison essentielle d’agressivité et de retenue. Quartararo et Zarco ont certes le rythme et le sens de la course, mais tant qu’ils n’élimineront pas leurs erreurs récurrentes et n’aligneront pas performance et régularité, ils resteront à portée de tir plutôt qu’en tête de la course au titre.
Alors que le MotoGP entre dans sa deuxième moitié de saison 2025, ces enseignements seront cruciaux. La course au titre devient de plus en plus intense et la marge d’erreur toujours plus mince. Le défi lancé par Márquez, enveloppé d’un battage médiatique provocateur, rappelle qu’en MotoGP, être le plus rapide ne suffit pas si l’on ne sait pas rester en piste, prendre des décisions judicieuses et rester impeccable quand il le faut.