🔴« L’ERREUR DE MA VIE » Le patron Pit Beirer ADMET tristement son erreur en signant un contrat avec Brad Binder.

Dans une révélation stupéfiante qui a secoué le paddock MotoGP, Pit Beirer, directeur de KTM Motorsport, a exprimé ses profonds regrets concernant la décision de prolonger le contrat de Brad Binder avec l’équipe Red Bull KTM Factory Racing, la qualifiant d’« erreur de sa vie ». Cet aveu franc est intervenu lors d’une conférence de presse suivant le Grand Prix d’Autriche 2025, où les difficultés persistantes de Binder avec la KTM RC16 2025 ont alimenté les tensions croissantes au sein de l’équipe. Les propos de Beirer, conjugués à la rétrogradation de Binder au sein de l’équipe satellite Tech3 GASGAS pour le reste de la saison, ont suscité un vif débat sur l’avenir du pilote sud-africain et l’orientation stratégique de KTM en MotoGP.

Brad Binder, autrefois considéré comme l’enfant chéri de KTM après sa victoire historique au Grand Prix de République tchèque 2020, a connu une saison 2025 difficile. Avec seulement 68 points sur les 12 premières manches, Binder réalise sa pire performance dans la catégorie reine, se classant 12e au championnat. Son style de freinage agressif, qui convenait auparavant à la RC16, a eu du mal à s’adapter à la version 2025 de la moto, ce qui a entraîné des résultats irréguliers. Visiblement ému, Beirer a admis à Motorsport.com que la décision de lier Binder à un contrat jusqu’en 2026 était une erreur : « Nous croyions au potentiel de Brad, mais cette saison a montré que nous avions surestimé sa capacité à nous mener vers l’avant. C’est l’erreur de ma vie. » Ce commentaire a déclenché une tempête de réactions, les fans et les analystes étant divisés sur la question de savoir qui de Binder ou du développement de la moto KTM est en cause.

 

La déclaration de Beirer s’appuie sur la saison 2025 mouvementée de KTM. Malgré de grands espoirs après une excellente saison 2024, où l’équipe a terminé deuxième du championnat des constructeurs, KTM a eu du mal à rivaliser avec l’équipe Ducati, qui domine le championnat. L’arrivée du jeune prodige Pedro Acosta, qui a devancé Binder de 124 points et assuré le premier podium de KTM en 2025 en Hongrie, a modifié l’orientation de l’équipe. L’ascension fulgurante d’Acosta a éclipsé Binder, autrefois considéré comme la pierre angulaire du projet MotoGP de KTM. Beirer a reconnu l’échec de l’équipe à fournir à Binder une moto compétitive, notant : « Nous n’avons pas donné à Brad les outils nécessaires pour réussir. Sa confiance est entamée, et c’est de notre faute. » Pourtant, la décision de rétrograder Binder chez Tech3 GASGAS, une décision qualifiée d’« indigne » de son statut d’usine par certaines sources, suggère une fracture plus profonde dans la relation.

La réponse de Binder à la controverse a été mesurée mais provocatrice. Dans un message sur X, il a écrit : « Les erreurs arrivent. Je prouverai ma valeur sur la piste. » Cette déclaration de dix mots a suscité un soutien important de la part des fans, qui ont cité sa victoire au Grand Prix d’Autriche 2021 – où il a bravé des pneus slicks sous une pluie torrentielle – comme preuve de sa résilience. Cependant, ses détracteurs affirment que l’incapacité de Binder à s’adapter à la moto de 2025, notamment ses problèmes d’adhérence à l’arrière, a révélé les limites de son style de pilotage. Les essais de pré-saison de KTM à Sepang et Buriram se sont révélés prometteurs, Beirer notant des améliorations en virage et en freinage adaptées aux besoins de Binder, mais ces changements ne se sont pas traduits en résultats en course. Les difficultés financières de l’équipe, apparues en novembre 2024 avec une dette dépassant les 2 milliards d’euros, ont encore compliqué la situation, obligeant à une restructuration qui a limité les ressources de développement.

Les retombées des propos de Beirer ont intensifié la surveillance de la direction de KTM. Certains analystes affirment que l’attention portée par l’équipe à Acosta, sous contrat jusqu’en 2026 mais courtisé par VR46 Ducati, a aliéné Binder. D’autres pointent du doigt les difficultés plus générales de KTM, notamment le black-out médiatique lors des essais de pré-saison et les critiques de Beirer concernant les décisions de la direction de course, comme le départ reporté du Grand Prix des Amériques 2025. Binder, l’un des trois seuls pilotes à avoir pris le départ de cette course en pneus slicks, a été désavantagé par cette décision, soulignant encore davantage les difficultés opérationnelles de KTM.

La controverse a également suscité des discussions sur l’héritage de Binder. Avec deux victoires en MotoGP et un titre de champion du monde Moto3 en 2016, Binder reste un favori des fans, notamment en Afrique du Sud. Ses supporters affirment que c’est la moto de KTM, et non Binder, qui est en cause, citant la capacité de son coéquipier Acosta à tirer davantage de profit de la même machine. Pourtant, les regrets publics de Beirer ont jeté une ombre sur le mandat de Binder, certains spéculant qu’il pourrait chercher des opportunités ailleurs si la situation ne s’améliore pas. Les publications sur X reflètent ce sentiment partagé : certains fans louent le courage de Binder, d’autres s’interrogent sur son adéquation avec l’équipe KTM en pleine évolution.

Alors que la saison 2025 avance, tous les regards sont tournés vers Binder, qui retrouvera sa forme avec Tech3 GASGAS, où il courra aux côtés de nouveaux talents. Pour Beirer, l’aveu d’une « erreur » souligne l’importance des enjeux du MotoGP, où loyauté et performance sont constamment mises en balance. Reste à savoir si Binder parviendra à faire taire ses détracteurs et à prouver sa valeur, ou si le pari de KTM sur Acosta définira leur avenir. Pour l’instant, cette saga a scellé la rétrogradation de Binder et les regrets de Beirer comme l’un des événements les plus marquants de la saison MotoGP 2025.

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