Dans une déclaration choc qui agite à la fois les cercles politiques et les réseaux sociaux, Errol Musk, le père du célèbre entrepreneur Elon Musk, a publiquement affirmé que le “Clinton Body Count” — une théorie du complot controversée — est bien réel et qu’il concernerait “bien plus d’une centaine de morts suspectes.” Encore plus surprenant, il a déclaré qu’il serait prêt à défendre ses dires devant un tribunal.

Une sortie controversée

C’est lors d’une interview accordée à un média sud-africain que l’ingénieur et promoteur immobilier Errol Musk, âgé de 78 ans, a lancé cette déclaration explosive. Interrogé sur les théories du complot populaires en ligne, il a affirmé :

« Le Clinton Body Count n’est pas une fiction. Il y a eu des gens, beaucoup de gens, qui sont morts dans des circonstances étranges après avoir eu des liens avec les Clinton. Le chiffre dépasse la centaine, j’en suis convaincu. »

Errol Musk n’a pas apporté de preuves directes à ses accusations, mais a assuré qu’il détenait “des informations crédibles” qu’il se disait prêt à présenter devant une cour de justice s’il le fallait.

Le “Clinton Body Count”, une vieille théorie

Cette théorie du complot, popularisée dans les années 1990, soutient que Bill et Hillary Clinton seraient impliqués, directement ou indirectement, dans la mort de plusieurs personnes ayant travaillé pour eux ou possédant des informations compromettantes. La plupart de ces allégations ont été démenties à plusieurs reprises, et aucune preuve concrète n’a jamais été présentée pour les étayer.

Les médias traditionnels et les fact-checkers qualifient régulièrement cette théorie de “sans fondement” et la comparent à d’autres théories conspirationnistes populaires comme QAnon.

Une prise de parole lourde de conséquences

La sortie d’Errol Musk soulève plusieurs questions, notamment sur l’intention réelle de cette déclaration. S’agit-il d’une opinion personnelle ? D’une tentative de se positionner sur le plan politique ? Ou d’une manœuvre médiatique visant à attirer l’attention dans l’ombre grandissante de son fils Elon, l’un des hommes les plus influents du monde ?

Ce qui est certain, c’est que cette prise de position a immédiatement fait réagir. Sur X (anciennement Twitter), les mots “Clinton Body Count” et “Errol Musk” sont rapidement devenus des tendances mondiales, divisant les internautes entre partisans de la théorie et détracteurs dénonçant une tentative de désinformation.

Les Clinton ne réagissent pas

Jusqu’à présent, ni Bill ni Hillary Clinton n’ont réagi publiquement aux propos d’Errol Musk. Cela n’est pas surprenant, car le couple a souvent choisi d’ignorer ce type de rumeurs dans le passé, préférant laisser les médias ou les porte-paroles les démonter.

Des proches du couple, cependant, ont discrètement laissé entendre que ces accusations ne méritaient “aucune attention sérieuse.”

Elon Musk reste silencieux

Fait notable, Elon Musk lui-même n’a pas commenté les déclarations de son père. Le patron de Tesla et SpaceX est connu pour être actif sur les réseaux sociaux, mais il est resté silencieux sur cette controverse.

Certains observateurs soulignent que la relation entre Elon et son père est notoirement compliquée. Elon Musk a même qualifié un jour son père de “méchant être humain” dans une interview passée. Il est donc peu probable qu’il se sente concerné ou qu’il prenne publiquement sa défense.

Une affaire judiciaire possible ?

En déclarant être prêt à aller en justice pour défendre ses allégations, Errol Musk prend un risque juridique considérable. Accuser sans preuves tangibles des figures politiques d’une série de meurtres peut facilement être considéré comme de la diffamation. Si une plainte est déposée — ce qui n’est pas exclu — l’affaire pourrait se transformer en un procès très médiatisé.

Cela dit, il est également possible qu’il s’agisse d’une déclaration purement symbolique, visant à frapper fort sans intention réelle de poursuivre en justice.

Conclusion

La sortie d’Errol Musk relance un débat épineux autour des théories du complot, des figures politiques puissantes et de la responsabilité publique. Dans un climat déjà marqué par la désinformation et la polarisation extrême, ces accusations risquent d’enflammer davantage l’opinion publique.

Reste à voir si ces propos auront des conséquences légales… ou s’ils seront vite oubliés, comme tant d’autres scandales éphémères de notre ère numérique.