Dans une déclaration sans détour, le directeur sportif de l’équipe Astana Qazaqstan a dressé un constat inquiétant sur l’état actuel du peloton WorldTour. Selon lui, le circuit élite du cyclisme professionnel se divise de plus en plus clairement en deux catégories : une élite intouchable – la “Serie A” – et un second groupe de formations en difficulté – la “Serie B”.
« Le fossé entre les équipes s’élargit. Il y a celles qui dominent et celles qui luttent pour survivre. Et nous faisons partie de ces dernières. »
Une analyse lucide, alors qu’Astana traverse une période compliquée en termes de performances et de résultats. Le DS reconnaît que la menace de relégation est toujours bien présente, même si peu évoquée ouvertement.

« La bataille pour les points est permanente. Chaque course, chaque classement compte. Si on ne se bat pas à chaque instant, on risque d’être éjectés du WorldTour. »
Cette pression constante pousse l’équipe kazakhe à revoir sa stratégie, miser sur la régularité, et tenter de grappiller chaque point disponible sur le calendrier UCI.
Face à la domination de certaines super-équipes aux budgets colossaux, la tâche s’annonce rude pour des structures comme Astana, qui doivent conjuguer contraintes financières et ambitions sportives. Mais malgré les obstacles, le message du staff est clair : l’heure n’est pas au découragement, mais à la mobilisation générale.