La scène était inattendue. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi après-midi, la championne française de cyclisme Pauline Ferrand-Prévot, plusieurs fois titrée sur route, en VTT et en cyclo-cross, a laissé tomber le masque. Entre deux sanglots, la voix tremblante mais déterminée, elle a livré une confession bouleversante :

« Je ne veux plus garder de secrets, s’il te plaît, pardonne-moi. »

Un moment d’une rare intensité, qui a bouleversé les journalistes présents dans la salle, mais aussi les milliers de fans qui ont rapidement relayé ses propos sur les réseaux sociaux.

Un silence trop long

Pendant des années, Pauline a été une figure de résilience et de réussite. À seulement 33 ans, elle a tout gagné — ou presque. Mais derrière les sourires sur les podiums et les performances de haut niveau, se cachait une réalité bien plus complexe.

« Je me suis longtemps tue parce que j’avais peur, parce que je pensais que montrer ma vulnérabilité serait un signe de faiblesse. Mais aujourd’hui, je comprends que c’est au contraire une force », a-t-elle expliqué, les larmes aux yeux.

Une vérité touchante

Sans entrer dans tous les détails, la cycliste a évoqué des luttes personnelles profondes, liées à des pressions psychologiques, des blessures passées — physiques comme émotionnelles — et un sentiment d’isolement croissant dans un monde sportif souvent exigeant à l’extrême.

« J’ai porté un masque pendant trop longtemps. Aujourd’hui, je veux vivre en vérité. Pour moi, pour ceux que j’aime, pour ceux qui m’ont soutenue sans savoir. »

Elle a également lancé un message de pardon, semblant s’adresser à une personne proche ou peut-être à elle-même :

« S’il te plaît, pardonne-moi… »

Une vague de soutien

À peine ses mots prononcés, les messages d’encouragement ont afflué de toutes parts : coéquipiers, anciens adversaires, fans, et même des personnalités du monde sportif et médiatique.

L’équipe de France de cyclisme a publié un communiqué exprimant son « respect infini pour le courage de Pauline » et rappelant l’importance de « mettre la santé mentale au cœur des priorités ».

Et maintenant ?

Ferrand-Prévot n’a pas confirmé si elle comptait mettre un terme à sa carrière ou simplement prendre du recul. Mais une chose est sûre : elle vient de franchir l’un des cols les plus difficiles de sa vie, et ce, sans vélo — à cœur ouvert.