Dans une tournure inattendue qui secoue le monde de la Formule 1, la Ferrari de Lewis Hamilton se retrouve sous les projecteurs pour toutes les mauvaises raisons. La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a annoncé, le 13 mars 2025, l’ouverture d’une enquête officielle suite à une plainte explosive déposée par Red Bull Racing. Cette dernière allègue des irrégularités techniques sur la SF-25, la monoplace flambant neuve de la Scuderia Ferrari, pilotée cette saison par le septuple champion du monde. Alors que la saison 2025 bat son plein, ce scandale pourrait bien bouleverser la hiérarchie et mettre en péril les ambitions de Hamilton dans sa nouvelle équipe.

Tout a commencé après le Grand Prix de Bahreïn, la première course de la saison, où Hamilton a décroché une impressionnante deuxième place derrière Max Verstappen de Red Bull. Si la performance de la Ferrari a ravi les tifosi, elle a également suscité des soupçons chez les rivaux. Red Bull, connu pour son approche agressive tant sur la piste qu’en dehors, a déposé une plainte officielle auprès de la FIA, affirmant que la SF-25 violerait les règlements techniques en matière d’aérodynamisme et de gestion des flux d’air autour des pneus avant. Selon des sources proches de l’équipe autrichienne, ces prétendues irrégularités auraient donné à Ferrari un avantage illégal, estimé à plusieurs dixièmes de seconde par tour.

La réponse de Ferrari ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué publié hier, l’équipe italienne a qualifié les accusations de « pure spéculation » et a défendu la légalité de sa voiture. « Nous avons travaillé sans relâche pour concevoir une monoplace compétitive dans le respect strict des règles établies par la FIA. Ces allégations sont infondées et visent à déstabiliser notre saison », a déclaré un porte-parole de la Scuderia. Pourtant, la FIA, soucieuse de maintenir l’équité dans un sport où les marges sont infimes, n’a pas hésité à lancer une investigation approfondie. Les inspecteurs techniques examineront la Ferrari dans les moindres détails avant le prochain Grand Prix, prévu à Djeddah dans une semaine.

Pour Lewis Hamilton, cette affaire tombe au pire moment. Après avoir quitté Mercedes fin 2024 pour rejoindre Ferrari dans un transfert historique, le Britannique de 40 ans espérait enfin renouer avec la victoire et viser un huitième titre mondial, un record absolu. Son début de saison prometteur à Bahreïn avait ravivé l’enthousiasme des fans, qui voyaient en lui le sauveur d’une équipe Ferrari en quête de gloire depuis son dernier titre constructeur en 2008. Mais ce scandale menace de ternir ce conte de fées naissant. Lors d’une conférence de presse improvisée, Hamilton est resté stoïque mais déterminé : « Je fais confiance à mon équipe. On est là pour courir, pas pour jouer à ces jeux en coulisses. La vérité finira par éclater. »

Du côté de Red Bull, l’équipe de Milton Keynes ne cache pas sa satisfaction de voir la FIA intervenir. Christian Horner, le directeur de l’écurie, a lâché une déclaration cinglante : « Quand une voiture est aussi rapide dès le départ, il est normal de poser des questions. Nous voulons juste que les règles soient respectées. » Cette attaque n’est pas sans rappeler les tensions historiques entre Red Bull et Ferrari, deux équipes qui se disputent régulièrement la suprématie technologique en F1. Certains observateurs y voient une manœuvre stratégique pour déstabiliser Ferrari et Hamilton, alors que Verstappen domine déjà le championnat.

Cette enquête soulève également des questions plus larges sur l’évolution de la Formule 1. Avec des règlements de plus en plus complexes et des équipes repoussant constamment les limites de l’ingéniosité, les controverses techniques sont devenues monnaie courante. Les fans, eux, sont partagés : certains saluent Red Bull pour avoir dénoncé une possible tricherie, tandis que d’autres accusent l’équipe de chercher à freiner la renaissance de Ferrari par des moyens détournés.

Alors que la FIA poursuit ses investigations, le paddock retient son souffle. Si des irrégularités sont confirmées, Ferrari pourrait écoper de sanctions sévères : amendes, perte de points, voire disqualification des résultats de Bahreïn. Pour Hamilton, ce serait un coup dur dans sa quête de rédemption. Mais si la Scuderia est blanchie, cela renforcera sa position et enverra un message clair à Red Bull : la guerre est déclarée. Une chose est sûre : dans ce duel au sommet, personne ne sortira indemne. Restez connectés, car cette saga est loin d’être terminée !