🧨 KENTUCKY DERBY 2009 : Calvin Borel – le cow-boy « RIDICULÉ POUR SON ACCENT DU SUD » était silencieux et méprisé par tout l’hippodrome et a fait taire l’Amérique 3 fois de suite !

Dans le monde raffiné et gorgé d’argent des courses hippiques, où les pedigrees et le prestige social l’emportent souvent sur le courage et l’instinct, Calvin Borel n’a jamais vraiment trouvé sa place. Avec son fort accent du Sud, ses humbles racines louisianaises et son attitude réservée, presque invisible, Borel était moqué, sous-estimé et souvent dénigré par l’élite des courses hippiques. Mais en 2009, au Kentucky Derby – le summum des courses hippiques américaines – ce même « cowboy » a réduit tout le monde au silence, non pas une, mais trois fois de suite, réécrivant l’histoire à chaque arrivée tonitruante.

Calvin Borel n’a pas grandi dans un monde riche. Il n’est pas né dans la royauté des courses hippiques, n’a pas fréquenté d’écoles de dressage d’élite et ne parlait pas avec le raffinement attendu d’un jockey de haut niveau. Au lieu de cela, il a appris à monter à cru dès son plus jeune âge sur les pistes poussiéreuses de Louisiane, se réveillant avant l’aube, chutant, se relevant – encore et encore, jusqu’à ce que la douleur se transforme en précision. Son accent, imprégné de rythme cajun, était souvent la cible de moqueries. Les critiques le qualifiaient de « difficile à comprendre » et certains mettaient même en doute son intelligence. Mais derrière cet accent discret du Sud se cachait un esprit aiguisé par des milliers de courses et un corps qui maîtrisait l’art de serrer la barre plus fort que quiconque n’osait l’oser.

En 2009, Borel a monté un cheval quasiment oublié – Mine That Bird – un outsider avec une cote de 50 contre 1. La plupart des parieurs ne lui ont pas prêté attention. Mais, dans un geste devenu mythique dans l’histoire des courses hippiques, Borel a plaqué son cheval contre la corde intérieure, se frayant un chemin à travers le peloton avec une virtuosité chirurgicale. Ce n’était pas seulement une victoire. C’était une domination. Le peloton ne l’a pas vu venir – trop tard.

Cette victoire a choqué le monde entier. Mais pour ceux qui avaient suivi, ce n’était qu’un nouveau chapitre de l’ascension improbable de Borel. Il avait déjà remporté le Derby en 2007 sur Street Sense, et un an plus tard, il allait de nouveau s’imposer en 2010 sur Super Saver. Trois victoires en quatre ans. Pour un jockey autrefois qualifié de « personne de nulle part », c’était un point d’exclamation. Calvin Borel avait réduit au silence tous les hippodromes qui l’ignoraient autrefois.

Ce qui rendait l’histoire de Borel encore plus cinématographique, c’était son style. On le surnommait « Bo-rail » pour son audace, presque téméraire, à chevaucher la barre intérieure – une tactique dangereuse qui exigeait des nerfs d’acier. À maintes reprises, il a créé des espaces là où il n’y en avait pas, guidant son cheval entre danger et gloire. Les fans ont adoré. Les commentateurs n’en croyaient pas leurs yeux. Les entraîneurs, autrefois sceptiques, ont commencé à le supplier.

Mais ce qui résonne le plus chez Calvin Borel, ce ne sont peut-être pas seulement ses victoires, mais la façon dont il les a remportées. Pas de fanfaronnades, pas de discours de vengeance. Juste le même cow-boy discret, les bottes boueuses, laissant les résultats parler plus fort que ses mots. Il a démontré que le succès ne se porte pas toujours en costume ou ne s’exprime pas toujours avec élégance ; il s’accompagne parfois d’une voix traînante, d’un sourire discret et de la volonté d’aller là où personne n’ose.

Aujourd’hui, le nom de Borel est entré dans la légende, non seulement grâce aux trophées qu’il a collectionnés, mais aussi grâce au mythe qu’il est devenu. Il a prouvé que les courses hippiques ne sont pas réservées aux personnes influentes ou éloquentes, mais à tous ceux qui ont l’audace de croire en leur instinct quand le monde leur dit de s’asseoir.

Et en 2009, alors que le monde ne regardait pas – ou pire, riait – Calvin Borel est entré directement dans l’histoire, et l’Amérique, pour une fois, n’avait plus rien à dire.

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