Johann Zarco a souligné avec colère 3 PROBLÈMES GRAVES au GP de Hongrie qui lui ont causé un malheureux accident et lui ont fait perdre des points injustement
Le Grand Prix de Hongrie, disputé sur le nouveau circuit Balaton Park de BalatonfĹ‘kajár, le 24 août 2025, devait marquer un nouveau départ pour Johann Zarco, pilote LCR Honda Castrol. Au lieu de cela, il s’est transformé en un week-end de frustrations croissantes, culminant avec une chute lors de la course Sprint et un retour au point zéro. La journée de Zarco a été gâchée par une série de mésaventures – certaines évitables, d’autres systémiques – qu’il a décrites sans détour après la course. Voici les trois problèmes graves qu’il estime responsables de son résultat désastreux.
Tout d’abord, Zarco a identifié une manœuvre imprudente d’Enea Bastianini comme étant l’élément déclencheur de l’accident. Dès le premier tour de la course Sprint, Bastianini, pilote Tech3 KTM, a effectué un freinage agressif au virage 9, bloquant son dispositif de réglage de la hauteur de caisse et perdant le contrôle de sa moto. Il en est résulté une collision qui a entraîné la chute des deux pilotes. Les commissaires ont jugé ce pilotage irresponsable et ont infligé à Bastianini une double pénalité pour long lap, sa deuxième cette saison. Après la course, Zarco a déclaré : « Je me fais percuter par Bastianini, qui le fait souvent… il déraille… quand il est derrière, il déraille.» Pour Zarco, l’imprévisibilité du style agressif de son rival constitue un problème de sécurité flagrant.
Deuxièmement, Zarco a souligné la nature périlleuse du circuit de Balaton Park, particulièrement dangereuse dès le premier tour. Des observateurs et des pilotes comme Bastianini ont mis en doute la sécurité des courses sur ce circuit, notamment lors des premiers instants chaotiques du Sprint. Bastianini lui-même a commenté : « Ce circuit est difficile… le premier tour en MotoGP peut être dangereux… c’est un petit circuit.» Les analystes du sport automobile ont fait écho à ces inquiétudes, soulignant les zones de dégagement étroites et les chicanes serrées qui laissent peu de marge d’erreur – extrêmement risquées lorsque les pilotes sont regroupés à grande vitesse.
Troisièmement, Zarco a déploré que son rythme et son potentiel aient été compromis par son incapacité à accéder aux améliorations dont disposaient d’autres pilotes Honda, comme Luca Marini et Joan Mir. Il a reconnu qu’il serait extrêmement difficile de maintenir un tour compétitif en moins de 1’38 en Grand Prix sans améliorations, tandis que ses coéquipiers, soutenus par Honda, ont bénéficié d’améliorations ce week-end. Cette disparité d’équipement, estime-t-il, le force à rattraper son retard avant même le début de la course.
Ces trois facteurs interdépendants – l’agressivité externe des rivaux, les défauts de conception du circuit et les inconvénients internes de l’équipement – ​​ont formé une tempête parfaite que Zarco n’a pas pu surmonter à Balaton Park.
Mais ses réflexions après l’accident allaient au-delà de la simple attribution des responsabilités. Le Français a exprimé une réelle frustration face au gaspillage de son potentiel, non pas à cause de ses propres erreurs, mais à cause de déficiences externes. « J’ai pris un bon départ… Je gérais ma course et je me concentrais pour en tirer le meilleur parti… mais… j’ai fini dans les graviers. » Le fait que la collision de Bastianini ait pu être évitée, sur une piste plus hostile qu’équitable, a aggravé la situation.
Le retour du MotoGP en Hongrie après plus de trois décennies devait être un spectacle de vitesse. Au lieu de cela, au moins un pilote en est reparti avec de sérieuses inquiétudes. Alors que Zarco promettait de se ressaisir avant la Catalogne, le sport lui-même a été contraint de se confronter à des questions plus importantes : est-il acceptable qu’un circuit de catégorie reine laisse les pilotes si exposés, et que les concurrents et les équipes se sentent si inégalement équipés ?
Les autorités et les organisateurs devraient en prendre note : lorsque la responsabilité d’un pilote touche à la fois à la sécurité de la piste, au comportement en course et à l’équité au sein de l’équipe, les signaux d’alarme sont clairs. Zarco pourrait encore se relever – ce week-end est celui de la déception –, mais ses critiques pourraient contribuer à éviter une répétition lors du prochain Grand Prix.