🚨”JE N’EN CROIS PAS MES YEUX” Les résultats surprenants de la séance d’essais à huis clos de Quartararo et Yamaha avant le GP de Hongrie viennent d’être divulgués, obligeant le patron Paolo Pavesio à prendre une décision difficile 👇👇

“JE N’EN CROIS PAS MES YEUX” Les résultats surprenants de la séance d’essais à huis clos de Quartararo et Yamaha avant le GP de Hongrie viennent d’être divulgués, obligeant le patron Paolo Pavesio à prendre une décision difficile 

 

J’EN CROIS TOUJOURS PAS. Telle était la réaction chez Yamaha après une séance d’entraînement à huis clos avec Fabio Quartararo avant le Grand Prix de Hongrie. Coup de théâtre : des images sensibles montrant le pilote d’usine tester le nouveau prototype V4 de Yamaha – encore confidentiel – ont fuité. Cette affaire a placé le directeur général Paolo Pavesio dans une position peu enviable, déclenchant un processus décisionnel complexe et délicat.

Quelques jours avant le Grand Prix de Hongrie, Quartararo a pénétré dans le garage privé de Yamaha pour tester la très attendue V4 MotoGP. D’abord passée sous silence, une vidéo de la séance a fait le tour des réseaux sociaux, montrant Quartararo effectuer quelques tours de piste au guidon du prototype. La vidéo a fait le tour des paddocks et des fans avec stupeur, certains la qualifiant de « fuite du siècle ». Bien que Quartararo ait exprimé ouvertement son intérêt pour le V4, même s’il était plus lent, insistant sur le fait que tout moteur à moins d’une demi-seconde du quatre cylindres en ligne actuel serait rentable, cette fuite constitue une violation irrégulière du protocole.

 

Yamaha a été confronté à la frustration tout au long de la saison. Malgré quatre pole positions remportées par Quartararo, les résultats en course ont été décevants à maintes reprises : la machine n’a tout simplement pas affiché le rythme de course, mettant Pavesio et son équipe sous pression. Une solution radicale est en cours d’élaboration : le développement d’un tout nouveau moteur V4, promettant un nouvel avantage concurrentiel et marquant potentiellement la rupture de Yamaha avec l’architecture traditionnelle du quatre cylindres en ligne, qui n’a pas remporté de victoires depuis 2022.

Maintenant que ce nouveau projet a été divulgué prématurément, Pavesio se trouve à un tournant crucial. D’un côté, il doit concilier les attentes croissantes du pilote : Quartararo a clairement indiqué qu’il souhaitait une « moto compétitive pour l’année prochaine » et que son avenir avec Yamaha dépendait de la capacité de l’équipe à y parvenir. D’un autre côté, la fuite a révélé une machine qui n’a pas encore fait ses preuves, ni été officiellement homologuée pour la compétition. Les données sont prudentes : de récents essais à Brno ont indiqué que le prototype V4 était jusqu’à deux secondes plus lent au tour que la M1 actuelle, bien que les analystes affirment que ces chiffres ne sont pas définitifs, compte tenu des conditions d’essais sous-optimales.

 

L’enjeu est de taille. Si Pavesio avance prématurément la V4, Yamaha risque d’être dépassé par ses rivaux ou de décevoir Quartararo si la moto reste lente. S’il tarde, il risque de perdre la confiance du pilote, et peut-être même le pilote lui-même. L’exigence de victoires est urgente ; Yamaha n’est plus monté sur la plus haute marche du podium MotoGP depuis 2022, et les limites du quatre cylindres en ligne sont douloureusement évidentes.

De plus, Pavesio doit maintenant gérer les retombées internes et externes. La fuite irrite non seulement les sponsors et perturbe le discours soigneusement élaboré autour du lancement de la V4, mais elle soulève également des questions sur la sécurité interne et les processus décisionnels de Yamaha. Le paddock est en effervescence : comment cela a-t-il pu arriver ? Qui a autorisé le test ? Qui a divulgué les images, et dans quel but ?

 

À l’approche du Grand Prix de Hongrie, la décision de Pavesio est imminente et délicate. Doit-il privilégier la transparence, annoncer l’existence du V4 et accélérer son développement pour le préparer à la course ? Ou doit-il redoubler d’efforts sur la M1 actuelle, en poussant peut-être plus loin les ajustements aérodynamiques, en peaufinant le quatre cylindres en ligne et en gardant le projet V4 secret jusqu’à l’année prochaine ?

Pour ajouter à la pression, Quartararo s’est fait entendre de plus en plus ouvertement, la frustration dans le ton. Il a déclaré que ce qui comptait le plus, ce sont les chronos, et non la configuration moteur, soulignant que la bonne approche actuelle était celle qui le garderait chez Yamaha. Pendant ce temps, Pavesio affiche une attitude publique prudente et résolue : il insiste sur le fait que Yamaha sait ce qu’il fait, que le projet reste sur la bonne voie et qu’ils n’ont pas besoin « d’interviews avec Fabio Quartararo pour nous motiver à revenir au sommet ».

Dans les jours à venir, la réponse de Yamaha donnera le ton : soit un virage audacieux vers une nouvelle direction avec le V4, soit un recalibrage conservateur de l’ancienne machine et une promesse renouvelée de compétitivité. Paolo Pavesio doit peser le pour et le contre de la loyauté, de la performance, de l’esthétique et du timing, le tout sous la surveillance rigoureuse du MotoGP.

La fuite d’images a peut-être déclenché cette crise, mais qu’elle devienne un tournant ou un feu de paille dépend entièrement de la prochaine décision de Yamaha. « Je n’en crois toujours pas mes yeux », diront peut-être Quartararo et les fans. En attendant, Pavesio doit agir : pour l’équipe, pour le pilote et pour l’avenir de Yamaha.

Related Posts

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

© 2023 Luxury Blog - Theme by WPEnjoy