💥 INTERDIT MAIS DANS LES STARTING-BLOCKS ? Kieran Shoemark PROFITE D’UNE FAILLE POUR COURIR AVEC LUTHER – LE PRIX DU JOCKEY CLUB DANS LA TOURMENTE

Le monde des courses hippiques françaises n’en revient toujours pas. Alors que le Prix du Jockey Club se profilait comme un rendez-vous classique, un nom venu d’ailleurs a fait irruption dans les conversations de paddock, des tribunes et sur tous les réseaux sociaux : Kieran Shoemark. Suspendu, mais bel et bien attendu à la monte de Luther, le poulain tant espéré de l’écurie Fellowes. Une présence rendue possible grâce à une faille juridique aussi controversée qu’inattendue, qui divise déjà toute la sphère turfiste et met Longchamp dans une situation explosive.

Shoemark, jockey britannique réputé pour sa précision et sa force en ligne droite, est actuellement sous le coup d’une suspension disciplinaire prononcée au Royaume-Uni, l’éloignant théoriquement des compétitions officielles pendant plusieurs semaines. Pourtant, contre toute attente, son nom a refait surface dans la déclaration des jockeys attendus pour le Prix du Jockey Club. Son engagement est légal, affirme l’entourage du cheval, s’appuyant sur une zone grise du règlement international : la suspension britannique ne s’appliquerait pas automatiquement aux courses françaises, sauf si une clause spécifique est activée – ce qui n’a pas été fait à temps. Résultat : Shoemark pourrait prendre le départ en toute légalité… au grand dam de certains concurrents.

L’affaire a pris une dimension virale en quelques heures. Sur X (ex-Twitter), les réactions se sont enchaînées. Certains crient au scandale, estimant qu’un jockey suspendu pour comportement inapproprié ne devrait pas avoir droit de cité sur un aussi prestigieux champ de courses. D’autres, plus pragmatiques, saluent un “coup de maître juridique” de l’équipe de Luther, qui aurait brillamment exploité un vide réglementaire pour s’offrir un jockey expérimenté et décisif. Le clan Fellowes, de son côté, garde un silence glacial, refusant pour l’instant de commenter l’affaire – ce qui ne fait qu’alimenter les spéculations.=

Le choix de Shoemark n’est pas anodin. Le jockey connaît Luther depuis ses débuts, l’ayant accompagné lors de ses premiers galops décisifs en Angleterre. Leur complicité est palpable, et certains parieurs voient déjà ce binôme comme l’arme secrète pour faire tomber les favoris français du Jockey Club. D’autres y voient une manœuvre risquée, qui pourrait bien se retourner contre l’écurie si la controverse venait à perturber la performance du cheval. Dans tous les cas, la tension est à son comble.

Ce feuilleton intervient à un moment crucial pour les courses françaises. Longtemps considérées comme rigides et cloisonnées, elles doivent aujourd’hui composer avec des réalités de plus en plus mondialisées. Un jockey suspendu dans un pays peut-il courir ailleurs ? Où s’arrête la compétence des fédérations ? Et surtout, la réputation du Prix du Jockey Club peut-elle survivre à un tel tremblement de terre médiatique ?

À l’heure où les réseaux sociaux dictent les dynamiques de popularité, Shoemark pourrait bien devenir l’anti-héros idéal : celui que le public siffle… ou acclame. Tout dépendra de sa performance en selle. Une victoire ferait de lui un symbole de résilience et de ruse juridique. Un échec, en revanche, conforterait les critiques et relancerait le débat sur la transparence des instances hippiques internationales.

Une chose est sûre : ce dimanche à Longchamp, tous les regards seront braqués sur un homme censé être interdit, mais pourtant prêt à bondir des starting-blocks. Le retour de Kieran Shoemark pourrait bien devenir l’épisode le plus polémique de la saison.