Dans une déclaration surprise qui fait déjà vibrer les réseaux sociaux et les cercles politiques américains, Peter Navarro, ancien conseiller économique de Donald Trump, a lancé une attaque directe et sans filtre contre le milliardaire Elon Musk, le réduisant à un simple “assembleur de voitures”. Une remarque qui, bien qu’apparemment anodine, cache une critique sévère et symbolique du statut d’icône technologique que Musk incarne depuis plus d’une décennie.

Une attaque inattendue mais calculée
Lors d’une émission en direct sur une chaîne conservatrice américaine, Peter Navarro — connu pour ses positions tranchées et sa loyauté envers l’”America First” — a été interrogé sur le rôle d’Elon Musk dans la politique, la technologie et la sécurité nationale. Sa réponse a été cinglante :
“Je ne comprends pas cette obsession avec Musk. Ce n’est qu’un assembleur de voitures avec une grosse gueule sur Twitter. Rien de plus.”
Cette phrase a immédiatement déclenché une avalanche de réactions, notamment de la part des partisans de Musk et de la communauté technophile.
Musk réduit à Tesla… et rien d’autre ?
Navarro, dans ses propos, semble ignorer ou volontairement minimiser les nombreuses autres réalisations de Musk : SpaceX, Neuralink, Starlink, The Boring Company, sans parler de ses projets en intelligence artificielle et robotique. Le réduire au rôle d’”assembleur de voitures”, c’est donc nier tout l’impact qu’il a eu sur des secteurs clés de l’innovation mondiale.
Mais selon certains analystes politiques, il ne s’agit pas d’un simple oubli, mais bien d’un geste politique délibéré.
Musk : Gêneur ou Génie ?
Peter Navarro n’est pas le premier à s’en prendre à Elon Musk ces derniers mois. Depuis que Musk a acquis Twitter (rebaptisé “X”) et y a exprimé des positions controversées, notamment sur la liberté d’expression, la politique américaine, l’Ukraine, ou encore la Chine, il est devenu une figure clivante, autant adulée que critiquée.
Certaines personnalités politiques — républicaines comme démocrates — commencent à voir Musk comme une menace ou un trouble-fête, notamment parce qu’il ne se laisse pas instrumentaliser politiquement et qu’il continue de déranger les récits officiels.
Les réactions ne se font pas attendre
Quelques minutes seulement après la diffusion des propos de Navarro, le hashtag #JustACarAssembler s’est mis à grimper sur X (anciennement Twitter), avec des milliers de messages ironiques défendant ou moquant Elon Musk.
Certains rappellent que :
Tesla est le leader mondial des véhicules électriques.
SpaceX est la seule entreprise privée capable de ravitailler la Station spatiale internationale.
Starlink est un outil crucial en temps de guerre pour la communication.
D’autres, plus critiques envers Musk, ont repris les propos de Navarro pour relativiser l’aura du milliardaire, soulignant ses erreurs, sa gestion parfois erratique de ses entreprises et ses provocations sur les réseaux sociaux.
Contexte politique tendu
Cette sortie virulente s’inscrit aussi dans un contexte politique particulier. Avec l’élection présidentielle américaine de 2024 en ligne de mire, la position d’Elon Musk comme influenceur politique devient de plus en plus gênante pour certains camps.
Bien qu’il ait souvent critiqué l’administration Biden, Musk n’a pas officiellement soutenu Donald Trump, ni aucun autre candidat majeur. Il reste indépendant, imprévisible et très écouté, notamment par les jeunes générations et les investisseurs tech.
Pour Peter Navarro, cette indépendance pourrait être perçue comme une trahison de la cause conservatrice, ou pire, une tentative de voler la vedette aux figures politiques traditionnelles.
Musk répondra-t-il ?
Jusqu’à présent, Elon Musk n’a pas répondu directement aux propos de Navarro. Mais connaissant son historique, il est probable qu’il publie un tweet sarcastique ou ironique dans les heures qui viennent.
Certains de ses fans espèrent même qu’il transforme cette attaque en un t-shirt viral, une blague marketing ou un slogan provocateur.
Conclusion : Un affrontement d’ego et d’idéologies
Ce clash entre Peter Navarro, représentant de l’establishment politique conservateur, et Elon Musk, entrepreneur iconoclaste et imprévisible, révèle une tension croissante dans l’Amérique contemporaine.
C’est plus qu’une querelle personnelle : c’est le signe d’une fracture entre deux visions du pouvoir, de l’innovation et de la liberté d’expression.
Et si Musk n’est “qu’un assembleur de voitures”, alors c’est sans doute le plus influent de l’histoire moderne.