Dans un moment qui a secoué le monde de la boxe, Naoya « The Monster » Inoue a annoncé sa retraite seulement 10 minutes après que John Riel Casimero ait subi une défaite déchirante à l’issue d’un combat de 10 rounds. Une scène surréaliste : un ancien roi tombé, un autre quittant le trône de son plein gré. Et dans l’arène silencieuse, le roi a pleuré.

Connu pour sa précision terrifiante et sa domination incontestable dans plusieurs catégories de poids, Inoue laisse derrière lui une carrière légendaire au sommet de la gloire. Mais ce départ soudain n’était pas prévu.

Juste après que le coin de Casimero ait lancé la serviette pour stopper le combat, les caméras se sont tournées vers Inoue, assis au premier rang. Le champion japonais s’est levé, s’est avancé calmement vers les médias et a simplement déclaré :

« Ce soir, j’ai vu assez. Je prends ma retraite de la boxe. »

Un silence choqué a envahi l’arène. Ce n’était pas seulement la défaite de Casimero qui bouleversait les fans, mais aussi la signification que cette nuit portait : la fin d’un chapitre partagé entre deux légendes asiatiques du ring, rivales dans les mots, mais jamais entre les cordes.

Une carrière légendaire tire sa révérence

Naoya Inoue quitte la scène invaincu, avec des titres mondiaux dans quatre catégories différentes – de poids mi-mouches à poids plumes. Son palmarès : 27 victoires, 0 défaites, dont 24 par KO. Sa puissance, sa technique, et son calme glacial faisaient de lui une véritable terreur sur le ring.

Mais cette retraite n’est pas simplement un adieu glorieux. C’est une décision profondément personnelle. Selon ses proches, Inoue aurait été ému en voyant la chute de Casimero – un miroir de ce qu’il ne souhaite jamais vivre lui-même.

« En regardant Casimero ce soir… j’ai vu de la douleur, pas seulement physique, mais intérieure. J’ai vu l’orgueil s’effondrer. Je ne veux jamais finir ainsi », a-t-il confié aux journalistes, avec une voix posée, mais déterminée.

Casimero vaincu : la fin d’un chemin ?

John Riel Casimero, triple champion du monde, est entré dans le combat avec ambition et agressivité. Mais dès les rounds intermédiaires, le vent a tourné. Son adversaire, plus jeune et plus vif, l’a démantelé avec précision et puissance. À la 10e reprise, Casimero était épuisé, incapable de répondre. Son coin a préféré abandonner.

À l’arrêt du combat, Casimero s’est effondré dans son coin, tête baissée, larmes aux yeux. Une image poignante pour ceux qui ont suivi sa trajectoire – des rues pauvres des Philippines aux ceintures mondiales.

Cette défaite n’est pas qu’un revers. C’est une fin. Et pour Inoue, c’était le signal : partir, maintenant, sans jamais connaître ce genre de chute.

Une pluie de réactions

Le monde de la boxe a immédiatement réagi à l’annonce. Sur les réseaux sociaux, les hommages ont afflué. Le promoteur Bob Arum l’a qualifié de « talent générationnel ». Nonito Donaire, ancien rival, a tweeté :

« Tu pars en roi. Respect éternel. »

Certains fans espèrent déjà un retour – comme tant de légendes avant lui – mais son entourage assure : cette décision est définitive.

« Il n’est pas du genre à revenir sur ses mots », affirme son entraîneur. « Quand il dit que c’est fini, c’est fini. »

Le roi a pleuré, et le Monstre est parti

Ce soir restera gravé dans l’histoire, non pas pour une simple défaite, mais pour une double fin : celle d’un roi tombé, et celle d’un monstre invaincu quittant la scène.

Les lumières se sont éteintes, le public s’est dissipé lentement. Et une vérité s’est imposée, silencieuse et puissante :
Le roi a pleuré. Le Monstre est parti. Et la boxe ne sera plus jamais la même.