La saison 2025 de Formule 1 a été ponctuée de rebondissements, et le choix audacieux de Ferrari avec la monoplace de Lewis Hamilton a créé une onde de choc dans le paddock. Coup de théâtre : la Scuderia a repensé la suspension de la SF-25 d’Hamilton, optant pour une suspension avant à tirants afin de l’adapter au style de pilotage agressif du septuple champion. Ce changement radical, adapté à la préférence d’Hamilton pour les freinages tardifs et un train arrière souple, vise à libérer le potentiel de la voiture après un départ en demi-teinte. Les fans sont en effervescence : est-ce la clé pour que Ferrari puisse se battre pour le titre, ou un pari risqué qui se retournera contre lui ?
Hamilton, désormais vêtu du rouge Ferrari, a été critiqué pour avoir été à la traîne face à son coéquipier Charles Leclerc lors des premières courses. La première manche de Melbourne a mis en lumière les difficultés de Ferrari, Hamilton languissant en 10e position tandis que Lando Norris (McLaren) s’adjugeait la victoire. Des sources proches de Maranello révèlent que l’équipe a retravaillé le châssis pour orienter la voiture vers le survirage, espérant ainsi satisfaire l’instinct d’Hamilton. « Lewis s’épanouit lorsque la voiture danse sur le bord », a déclaré une source proche du dossier. Pourtant, le Grand Prix de Chine a connu des résultats mitigés : Hamilton a dominé le sprint, mais a faibli dans la course principale après des réglages ratés, entraînant une disqualification pour usure excessive du patinage. Fred Vasseur (Ferrari) reste serein, insistant sur le fait que le véritable rythme de la voiture brillera lors des prochaines courses comme Bahreïn.
Pendant ce temps, McLaren a profité du faux pas surprenant de Red Bull. Les champions en titre des constructeurs, emmenés par Norris et Oscar Piastri, ont imposé un rythme effréné. La décision de Red Bull de remplacer Liam Lawson par Yuki Tsunoda après seulement deux courses a surpris, perturbant leur rythme. Max Verstappen, toujours aussi performant, n’a pas pu résister à Norris en Australie, où McLaren a célébré sa première victoire depuis 2012. « Nous sommes plus affamés que jamais », a déclaré Norris, laissant entendre la volonté de McLaren de dominer. Leur MCL39, peaufinée pendant l’hiver, bénéficie d’un appui supérieur, ce qui laisse ses rivaux en difficulté.
Le pari risqué de Ferrari et l’erreur de Red Bull ont ouvert la voie à une lutte à trois pour le titre. L’adaptation d’Hamilton à la culture Ferrari, marquée par des échanges radio enflammés avec l’ingénieur de course Riccardo Adami, montre qu’il peine encore à trouver ses marques. « C’est un processus », a admis Hamilton, minimisant les tensions. Leclerc, quant à lui, exhorte l’équipe à augmenter la charge aérodynamique pour réduire l’écart avec McLaren et Red Bull. Le Grand Prix du Japon a prouvé le potentiel des améliorations apportées par Ferrari, mais la régularité reste fragile.
À mesure que la saison avance, tous les regards sont tournés vers Hamilton. La légende de 40 ans parviendra-t-elle à exploiter la machine remaniée de Ferrari pour viser ce huitième titre insaisissable ? Ou la dynamique inexorable de McLaren et l’inévitable remontée de Red Bull éclipseront-elles les rêves de Maranello ? Avec des améliorations imminentes et des circuits comme Monaco à l’horizon, le championnat 2025 promet des rebondissements imprévisibles. Une chose est sûre : la Formule 1 n’a pas été aussi électrisante depuis des années, et la bataille ne fait que commencer.