Deux joueuses de la WNBA ont été immédiatement disqualifiées pour s’être agenouillées pendant la cérémonie du drapeau
Dans un tournant choquant et controversé du sport féminin américain, deux joueuses de la WNBA ont été immédiatement disqualifiées après s’être agenouillées pendant la cérémonie du drapeau national. L’incident, survenu juste avant le coup d’envoi d’un match très attendu, a déclenché une onde de choc à travers la ligue, provoquant un débat intense sur la liberté d’expression, le patriotisme et la place des protestations dans le sport professionnel.

Les deux athlètes, dont les identités ont été confirmées peu de temps après l’incident, se sont agenouillées pendant l’hymne national en signe de protestation pacifique contre l’injustice sociale et raciale. Leur geste, bien que silencieux, a immédiatement attiré l’attention des spectateurs, des officiels et des médias présents. Moins de deux minutes après l’acte, les deux joueuses ont été invitées à quitter le terrain et ont officiellement été disqualifiées du match, suscitant un tollé dans les rangs de leurs coéquipières et des partisans de la liberté d’expression.
Selon la déclaration officielle de la ligue, les joueuses auraient violé le protocole actuel relatif aux cérémonies nationales, qui stipule que tous les athlètes doivent se tenir debout et montrer du respect pendant la levée du drapeau. Cependant, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une punition jugée disproportionnée et contraire aux principes fondamentaux de la liberté d’expression, surtout dans une ligue qui s’est historiquement positionnée en faveur des droits civiques.
Les réactions sur les réseaux sociaux ont été immédiates et massives. Des millions de fans, de personnalités publiques et d’anciens joueurs ont exprimé leur soutien aux joueuses, saluant leur courage et dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative de museler une protestation légitime. Le hashtag #SolidaritéWNBA est rapidement devenu viral, transformant l’incident en un sujet de discussion national et international.
Ce geste de protestation rappelle les actions emblématiques de Colin Kaepernick en NFL, qui s’était également agenouillé pendant l’hymne national pour protester contre la brutalité policière et le racisme systémique. À l’époque, Kaepernick avait été au centre d’une tempête médiatique similaire, et son action continue d’inspirer des athlètes à travers tous les sports. Les deux joueuses de la WNBA semblent donc s’inscrire dans cette même tradition de militants sportifs utilisant leur plateforme pour sensibiliser le public à des causes sociales urgentes.
Du côté des instances dirigeantes, la WNBA se retrouve dans une position délicate. Bien qu’elle ait souvent soutenu les droits des femmes, des minorités et des LGBTQ+, cette décision de disqualification semble aller à l’encontre de ses valeurs affichées. Plusieurs sponsors majeurs de la ligue ont déjà exprimé leur inquiétude, certains allant même jusqu’à demander une réévaluation immédiate de la politique liée aux cérémonies officielles.
Dans un communiqué de presse publié après l’incident, une représentante de l’association des joueuses de la WNBA a déclaré : « Nous ne pouvons pas prêcher l’inclusivité et la justice tout en punissant nos athlètes pour avoir exprimé pacifiquement leur opinion. Ces femmes n’ont commis aucun crime, elles ont simplement utilisé leur droit fondamental à la liberté d’expression. »
De nombreuses personnalités politiques et défenseurs des droits humains ont également pris position, appelant à la réintégration immédiate des deux athlètes et à l’ouverture d’un dialogue constructif sur la manière dont les protestations pacifiques peuvent être respectées dans le cadre sportif.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur le rôle des athlètes en tant que citoyens engagés. À une époque où les plateformes sportives sont devenues des vecteurs puissants de messages sociaux, la disqualification de ces deux joueuses pourrait marquer un tournant dans la manière dont les institutions sportives gèrent les expressions individuelles dans un contexte collectif.
Pour l’instant, les deux joueuses n’ont pas encore fait de déclaration publique, mais leurs avocats ont annoncé qu’ils étudiaient les recours possibles pour contester cette sanction. Il est certain que ce débat ne fait que commencer, et que la question de la liberté d’expression dans le sport professionnel continuera de diviser, inspirer et faire évoluer les règles du jeu.