DERNIÈRES NOUVELLES EN FRANCE : Ronan Thomas admet avoir été un jour « banni » du Gr.1 – Sa victoire dans le Prix du Jockey Club est un plan de revanche secret après 10 ans d’oubli !

Il y a des victoires qui valent plus qu’un trophée, plus qu’un chèque, plus qu’un titre. Celle de Ronan Thomas dans le Prix du Jockey Club 2024 entre sans hésitation dans cette catégorie. Ce n’est pas juste un jockey qui a gagné un Gr.1. C’est un homme qu’on croyait effacé, relégué aux seconds rôles, qui a remis le monde des courses à ses pieds, dans un silence bruyant, avec un plan mûri dans l’ombre pendant dix ans. Car oui, Ronan Thomas a avoué ce que beaucoup soupçonnaient sans jamais oser le dire à voix haute : il a bel et bien été “banni” des plus grandes courses françaises pendant une décennie. Et son retour, son triomphe à Chantilly avec Look de Vega, n’est rien d’autre qu’une vengeance froide, élégante, implacable.
Il faut remonter au début des années 2010 pour comprendre l’amertume. Ronan Thomas, alors jeune jockey prometteur, multipliait les montes en province, mais restait systématiquement écarté des Groupes, comme si une étiquette invisible l’empêchait de franchir la dernière marche. Des choix d’écuries, des jeux d’influence, des rivalités muettes : les raisons n’ont jamais été dites officiellement, mais l’homme, lui, les a ressenties profondément. Dans un entretien discret accordé à un média spécialisé, il lâche enfin cette phrase lourde de sens : « Oui, j’ai été banni du Gr.1. » Pas officiellement, non. Mais dans les faits, impossible d’avoir une chance sérieuse. On lui préférait toujours d’autres noms, plus glamour, plus médiatisés, plus « bankables ».

Alors il a décidé de partir. Direction le Qatar, où il est devenu un roi dans l’ombre. Là-bas, sur les pistes de Doha et Al Rayyan, il a enchaîné les victoires pour Umm Qarn et Al Shaqab. Pas de strass, pas de caméras, mais du respect. De la reconnaissance. Et surtout, du travail. Ronan Thomas s’est reconstruit loin des projecteurs. Il a compris comment monter les chevaux à tempérament, comment gérer les longues lignes droites sans public, comment se taire et apprendre. Pendant dix ans, il a gardé dans un coin de sa tête un objectif simple : revenir. Et gagner. Non pas pour faire plaisir à qui que ce soit. Mais pour fermer la bouche à tous ceux qui l’avaient oublié.
2 juin 2024. Prix du Jockey Club. Il n’est pas favori. Il ne fait pas la Une. Mais dès la sortie des boîtes, son calme saute aux yeux. Positionné en embuscade, il ne panique jamais, attend le moment juste, et déclenche Look de Vega dans un finish millimétré. La foule explose. Les caméras se braquent. La revanche est parfaite. Dans l’interview d’après-course, il ne crie pas, ne jubile pas. Il sourit simplement. « Ce n’est pas qu’une victoire. C’est dix ans de silence qui explosent en une minute. »
Aujourd’hui, la communauté hippique française se déchire. Certains crient au génie discret, d’autres se demandent comment ils ont pu ignorer un tel talent pendant autant d’années. Les écuries affluent désormais, les propositions pleuvent. Mais Ronan Thomas ne court plus après la reconnaissance. Il l’a déjà eue, au galop, devant tous les yeux qu’il voulait croiser. Le jockey “banni” est devenu roi. Et cette fois, personne ne pourra l’ignorer.