Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Paris Saint-Germain a subi une défaite inattendue face à Botafogo (0-1) lors de la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025, au Rose Bowl de Pasadena. Cette contre-performance, qui contraste avec la démonstration écrasante contre l’Atlético de Madrid (4-0) quelques jours plus tôt, a provoqué une onde de choc au sein du club parisien. Selon des sources proches de l’équipe, l’entraîneur Luis Enrique aurait laissé exploser sa colère dans le vestiaire après le match, allant jusqu’à saccager du matériel en signe de frustration face à la prestation de son équipe. Cette réaction, inhabituelle pour le technicien espagnol connu pour son calme, a jeté une lumière crue sur les tensions internes au PSG.

Des informations relayées par plusieurs médias indiquent que Luis Enrique aurait pointé du doigt deux joueurs, Lucas Beraldo et Gonçalo Ramos, comme les principaux responsables de cette débâcle. Beraldo, défenseur central, aurait été critiqué pour son manque d’agressivité et sa responsabilité sur le but encaissé à la 36e minute, où Igor Jesus, bien lancé en profondeur, a profité d’une déviation pour tromper Gianluigi Donnarumma. Ramos, titularisé en l’absence d’Ousmane Dembélé, blessé, n’aurait quant à lui pas pesé sur le front de l’attaque, manquant de précision et d’impact dans les duels. Luis Enrique aurait déclaré en privé que ces deux joueurs ne seraient pas alignés dans le onze de départ pour les prochaines rencontres, notamment le match décisif contre Seattle Sounders, prévu lundi 23 juin.

Cette annonce a provoqué une vague de réactions parmi les supporters parisiens. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur colère, estimant que pointer du doigt des joueurs publiquement pourrait fragiliser l’unité de l’équipe. Certains fans défendent Beraldo, soulignant qu’il n’a que 21 ans et qu’il a besoin de temps pour s’adapter au niveau exigé, tandis que d’autres critiquent Ramos, jugé trop irrégulier depuis son arrivée au club. Cependant, une partie des supporters s’interroge sur la stratégie de Luis Enrique, qui avait choisi de faire tourner son effectif avec quatre changements par rapport au match contre l’Atlético. Ce turnover, destiné à reposer certains cadres, aurait déséquilibré l’équipe face à un Botafogo plus frais et mieux organisé.

Malgré cette défaite, le PSG conserve ses chances de qualification pour les huitièmes de finale. Une victoire contre Seattle est impérative pour éviter de dépendre du résultat de l’Atlético face à Botafogo. Luis Enrique, en conférence de presse, a tenté de calmer le jeu, saluant la performance défensive de Botafogo tout en insistant sur la nécessité pour son équipe de s’améliorer. « C’était un match serré, ils ont bien défendu. On doit être plus efficaces », a-t-il déclaré. Reste à savoir si cette secousse dans le vestiaire servira de déclic pour les champions d’Europe, ou si elle révélera des failles plus profondes dans une saison jusque-là presque parfaite.