C’est un tremblement de terre dans le monde de l’automobile électrique. L’État de New York, longtemps considéré comme un bastion stratégique pour Tesla, a pris une décision surprenante : mettre un terme à plusieurs partenariats clés avec la firme d’Elon Musk pour favoriser des concurrents émergents tels que Rivian, Scout Motors et Lucid Motors.

L’annonce officielle, faite ce matin par le gouverneur Kathy Hochul, a provoqué une onde de choc sur les marchés financiers, dans la Silicon Valley et parmi les fervents fans de Tesla.
« Il est temps de diversifier notre écosystème de mobilité durable, » a déclaré Hochul lors d’une conférence de presse. « Nous saluons les contributions de Tesla, mais notre futur s’écrira avec plus d’acteurs, plus d’innovations, et plus de transparence. »
Pourquoi Tesla est-elle mise à l’écart ?
Selon les documents internes obtenus par plusieurs médias, les autorités de l’État reprochent à Tesla une manque de collaboration, une opacité dans les rapports sur les émissions indirectes, et des tensions avec les syndicats locaux. Bien que la marque californienne ait joué un rôle majeur dans l’électrification des transports new-yorkais, le vent semble avoir tourné.
Le plan de mobilité verte de New York 2025-2035, fraîchement mis à jour, met désormais en avant les véhicules de Rivian pour les flottes publiques, les SUV électriques Scout pour les zones rurales et montagneuses, et les berlines Lucid pour les services officiels et diplomatiques. Une décision qui affecte directement plusieurs contrats multi-annuels que Tesla espérait renouveler.
Une opportunité pour les concurrents
Rivian, qui jusqu’à récemment luttait pour augmenter sa production, a bondi de +13% en bourse suite à l’annonce. Son PDG, RJ Scaringe, a salué une « décision courageuse » de New York qui « ouvre la voie à une mobilité plus équitable et plus locale. »
Scout Motors, la nouvelle marque électrique du groupe Volkswagen, enregistre aussi un coup d’accélérateur inespéré. Les autorités locales affirment avoir été séduites par l’engagement communautaire et les capacités tout-terrain des prototypes.
Enfin, Lucid Motors, connue pour ses véhicules haut de gamme à l’autonomie impressionnante, pourrait désormais équiper les parcs de véhicules gouvernementaux et diplomatiques — un symbole fort de prestige et de transition.
Elon Musk réagit… à sa manière
Fidèle à lui-même, Elon Musk n’a pas tardé à réagir sur X (anciennement Twitter), postant :
« New York peut bien jouer à ses petits jeux politiques. Tesla reste leader mondial de la technologie EV. Les faits parlent d’eux-mêmes. »
Cependant, plusieurs analystes y voient le début d’une remise en question sérieuse de l’hégémonie Tesla sur le marché américain, notamment dans les États à majorité démocrate, où les préoccupations sociales et environnementales prennent de plus en plus de poids.
Réactions en chaîne
Les commentaires en ligne ne cessent de fuser. Certains utilisateurs soutiennent Musk et crient à la “cancel culture politique”, tandis que d’autres se félicitent d’un “recentrage sur l’éthique et la concurrence saine”.
« Tesla n’est pas invincible. Ils ont besoin d’un électrochoc pour redevenir pionniers, pas dominants arrogants, » écrit un internaute.
Les syndicats new-yorkais, en conflit depuis des années avec Tesla sur la reconnaissance syndicale, ont pour leur part salué « une avancée historique pour les travailleurs du secteur technologique ».
Conclusion : Un tournant pour l’avenir de la mobilité électrique
Alors que Tesla perd un bastion stratégique, la montée de Rivian, Scout et Lucid annonce une nouvelle ère plus fragmentée et plus compétitive. Elon Musk reste un géant, mais le message de New York est clair : aucune entreprise, aussi puissante soit-elle, n’est intouchable.