🔥 Christophe Soumillon, exaspéré par la culture hippique « éveillée » — REFUSE de célébrer le Mois des Fiertés, affirmant qu’il « n’a pas sa place dans le sport et ne mérite pas d’être célébré »

Un séisme vient une nouvelle fois secouer le monde feutré des courses hippiques, et cette fois, c’est Christophe Soumillon, l’une des figures les plus emblématiques du turf européen, qui en est au cœur. Connu pour son franc-parler et ses prises de position souvent polémiques, le jockey belge a provoqué un véritable tollé en refusant publiquement de célébrer le Mois des Fiertés, allant jusqu’à déclarer que « cela n’a pas sa place dans le sport et ne mérite pas d’être célébré ». Une déclaration qui divise profondément les amateurs de courses et relance un débat brûlant : faut-il mêler les luttes sociales et identitaires à l’univers du sport, en particulier celui des courses hippiques ?

C’est à l’issue d’une interview accordée à un média spécialisé britannique que la déclaration a fuité. Interrogé sur les récentes initiatives des hippodromes européens à hisser le drapeau arc-en-ciel ou organiser des journées spéciales pour célébrer la diversité et l’inclusion, Soumillon n’a pas mâché ses mots. « Je respecte chacun dans sa vie privée, mais le sport doit rester le sport. Je ne vois pas pourquoi on devrait politiser ce qui, à la base, est une compétition pure, entre chevaux, jockeys et entraîneurs. Le reste, franchement, n’a pas sa place ici. »

En quelques heures, ses propos ont fait le tour des réseaux sociaux, déclenchant une vague de réactions contrastées. Tandis qu’une partie de la communauté hippique défend Soumillon, saluant le courage d’un homme qui ose s’opposer au courant dominant, d’autres dénoncent une prise de position « archaïque » et « irrespectueuse » envers les milliers de fans, d’employés et même de jockeys LGBTQ+ qui participent activement à faire vivre ce sport. La Fédération Internationale des Autorités Hippiques (IFHA) n’a pour l’instant émis aucun commentaire officiel, mais plusieurs figures influentes, notamment en Grande-Bretagne, se sont déjà exprimées publiquement pour condamner les propos du jockey belge.

Le timing de cette déclaration ajoute de l’huile sur le feu. Alors que le Royal Ascot bat son plein, et que le monde entier a les yeux tournés vers les performances des plus grands jockeys, Soumillon choisit précisément ce moment pour jeter un pavé dans la mare. Certains observateurs y voient un coup médiatique habile, destiné à faire parler de lui dans une période où les projecteurs sont braqués sur les pistes. D’autres estiment au contraire qu’il s’agit d’un dérapage incontrôlé, qui pourrait ternir davantage l’image d’un champion déjà controversé par le passé pour d’autres polémiques.

Il faut rappeler que Christophe Soumillon n’en est pas à sa première sortie médiatique choc. En 2022, il avait déjà écopé d’une suspension suite à une manœuvre dangereuse en course qui avait fait grand bruit. Cette fois, ce ne sont pas ses actions en selle qui sont pointées du doigt, mais bien ses convictions personnelles, exposées de façon brutale, sans filtre. Dans un climat social de plus en plus polarisé, ces paroles résonnent comme un acte de défi lancé non seulement aux institutions sportives, mais aussi à une partie importante du public.

La question désormais est simple : cette nouvelle polémique va-t-elle affecter la carrière de Christophe Soumillon ? Ses partenaires, propriétaires et entraîneurs continueront-ils à lui faire confiance ou préféreront-ils prendre leurs distances pour éviter d’être entraînés dans une tourmente médiatique et sociale ? Une chose est sûre : le jockey belge n’a pas fini de faire parler de lui. Et dans ce mélange explosif entre sport, convictions personnelles et société en mutation, Christophe Soumillon vient de déclencher une tempête dont personne ne sait encore jusqu’où elle ira.