Coup de théâtre qui a secoué le monde de la Formule 1 : le septuple champion du monde Lewis Hamilton est désormais au cœur d’une enquête de la FIA, non pas pour ses performances en piste, mais pour sa voiture personnelle . Selon des allégations explosives de Red Bull Racing, la rare Ferrari LaFerrari de Hamilton pourrait avoir enfreint le règlement de la FIA d’une manière qui pourrait avoir de lourdes conséquences.

L’accusation stupéfiante de Red Bull
La controverse a éclaté après que Red Bull a officiellement porté plainte contre Hamilton, affirmant que sa Ferrari LaFerrari privée pourrait être impliquée dans une violation plus large des règles strictes de conformité de la FIA . S’il n’est pas rare que les pilotes de F1 possèdent des hypercars de constructeurs concurrents, l’argument de Red Bull suggère que la LaFerrari d’Hamilton pourrait avoir été modifiée d’une manière qui enfreint les réglementations concernant la conduite et les affiliations des pilotes .

Selon des sources proches de l’enquête, Red Bull a exprimé des inquiétudes quant à de potentiels avantages techniques ou à des collaborations non divulguées entre Hamilton et Ferrari. Cette accusation a amené les fans et les experts à se demander si la plainte relève d’une préoccupation réglementaire légitime ou d’une simple manœuvre stratégique de Red Bull pour déstabiliser son rival de longue date.

Pourquoi la FIA enquête-t-elle sur une voiture de route ?
À première vue, il peut paraître étrange que le choix du véhicule personnel d’un pilote soit soumis à l’examen de la FIA. Pourtant, l’instance dirigeante applique des règles strictes concernant les conflits d’intérêts, les parrainages non déclarés et les transferts de technologie non autorisés entre équipes. Si la LaFerrari d’Hamilton a subi certaines modifications de performance , notamment celles impliquant des améliorations aérodynamiques ou des moteurs hybrides, la FIA pourrait considérer qu’il s’agit d’une violation du règlement visant à garantir l’équité dans le sport.
L’un des principaux sujets de préoccupation est de savoir si Hamilton a eu accès à la dernière technologie hybride de Ferrari grâce à sa LaFerrari. Étant donné que les équipes de Formule 1 développent constamment des systèmes de récupération d’énergie (ERS) et des groupes motopropulseurs hybrides de pointe, toute exposition non autorisée à la technologie concurrente , même à titre personnel, pourrait être perçue comme une atteinte potentielle à l’intégrité de la compétition .
La réponse d’Hamilton : une attaque ciblée ?
Sans surprise, Hamilton a rejeté les allégations comme étant « absolument ridicules » , suggérant que la plainte de Red Bull n’est rien de plus qu’une tentative de le distraire.
« Est-ce qu’on enquête sérieusement sur les voitures que j’ai dans mon garage ? » a déclaré Hamilton lorsqu’on l’a interrogé sur la controverse. « Ce n’est qu’un exemple de plus de la politique dans ce sport. Ma LaFerrari est une voiture de série. Il n’y a rien d’illégal là-dedans. »
Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, s’est montré tout aussi critique à l’égard de la décision de Red Bull, la qualifiant de tentative désespérée de susciter la controverse dans une lutte déjà intense pour le championnat. « C’est ridicule », a déclaré Wolff. « Si Red Bull est si préoccupé par la technologie de Ferrari, peut-être devraient-ils se concentrer sur leurs propres performances plutôt que sur la collection personnelle de voitures d’Hamilton. »
Les motivations de Red Bull : une réelle inquiétude ou des jeux d’esprit ?
La plainte de Red Bull a alimenté de nombreuses spéculations sur ses véritables intentions. Certains pensent que l’équipe cherche simplement à perturber la concentration d’Hamilton , d’autant plus qu’il reste un concurrent clé dans la course au titre. D’autres suggèrent que Red Bull pourrait préparer le terrain pour une protestation plus large contre Ferrari , laissant potentiellement entrevoir des soupçons concernant le groupe motopropulseur actuel de l’écurie italienne en F1 .
Ce n’est pas la première fois que Red Bull se montre intransigeant face aux plaintes et aux protestations. Au fil des ans, l’équipe a fréquemment interpellé des équipes rivales sur des infractions techniques, des interprétations floues des règles et même des problèmes hors piste . Si certaines de ces contestations ont conduit à des modifications importantes du règlement, d’autres ont été considérées comme de simples distractions tactiques.
Cela pourrait-il affecter l’avenir d’Hamilton en F1 ?
Bien que l’enquête de la FIA n’en soit qu’à ses débuts, l’affaire soulève des questions plus vastes quant à l’avenir d’Hamilton. Alors que son contrat avec Mercedes arrive bientôt à expiration et que des rumeurs le lient à un éventuel transfert chez Ferrari , certains pensent que la plainte de Red Bull pourrait être une tentative de compliquer un futur accord.
Hamilton exprime depuis longtemps son admiration pour Ferrari, et s’il quittait Mercedes, un passage à la Scuderia serait un choix historique. Cependant, tout lien formel ou conflit d’intérêts perçu avec Ferrari , notamment en ce qui concerne l’accès à la technologie hybride, pourrait susciter de nouvelles controverses.
Si la FIA constate des violations de ses règles de conduite ou de confidentialité , Hamilton pourrait faire face à des sanctions allant d’amendes à des restrictions potentielles sur ses futures affiliations avec les constructeurs . Bien qu’il soit hautement improbable qu’une telle enquête affecte sa saison de course en cours, la seule perspective d’une enquête de la FIA pourrait créer une pression inutile .
Que se passe-t-il ensuite ?
La FIA devrait procéder à un examen approfondi de la plainte de Red Bull, ce qui pourrait impliquer l’inspection de la LaFerrari d’Hamilton pour détecter toute modification non autorisée . Si la probabilité d’une sanction sévère reste faible, la controverse met en évidence l’intensité croissante des batailles hors piste entre les meilleures équipes de F1 .
Alors que la lutte pour le championnat fait déjà rage en piste, ce dernier rebondissement ajoute une dose de suspense à un sport qui prospère grâce à la rivalité, à la controverse et aux jeux d’esprit . Reste à savoir si la plainte de Red Bull est un coup de génie ou un pari désespéré, mais une chose est sûre : la guerre politique en Formule 1 est loin d’être terminée .