Cheval français, selle étrangère : Ségeon révèle la vérité sur les courses hippiques asiatiques et pourquoi il ne veut pas retourner en France

🔥 Cheval français, selle étrangère : Ségeon révèle la vérité sur les courses hippiques asiatiques et pourquoi il ne veut pas retourner en France

 

C’est une déclaration qui risque de faire trembler les fondations déjà fragiles des courses hippiques françaises. Installé depuis plusieurs années en Asie, Cédric Ségeon, l’un des jockeys français les plus respectés à l’international, a brisé le silence dans une interview exclusive qui fait l’effet d’une bombe. Derrière son sourire discret et son palmarès impressionnant, se cache une vérité amère sur l’état du monde hippique français, et surtout, sur les raisons profondes qui le poussent à tourner le dos à son pays natal.

Depuis ses débuts à Maisons-Laffitte jusqu’à ses exploits à Singapour, à l’île Maurice ou encore à Macao, Ségeon a construit une carrière solide, respectée par ses pairs, admirée par de nombreux entraîneurs étrangers. Mais derrière cette réussite internationale se dissimule une profonde déception. « Je ne reviendrai pas en France. Pas tant que ça restera ce que c’est devenu », lâche-t-il sans détour. Ces mots résonnent comme un coup de tonnerre pour une partie des puristes du galop tricolore, qui voient en Ségeon un symbole de ce que le système français n’a pas su protéger.

La raison de ce désamour est simple mais brutale : « En Asie, on respecte les jockeys. On est traités comme de vrais sportifs. En France, j’ai trop souvent eu l’impression d’être un figurant. Des courses mal organisées, un manque de soutien, des conflits d’intérêts… J’en ai eu assez. » Une critique frontale qui fait mal à entendre, mais qui résonne tristement avec ce que d’autres jockeys expatriés murmurent sans jamais oser le dire publiquement.

L’attrait de l’Asie, pour Ségeon, n’est pas qu’une question d’argent, même si les primes et allocations sont nettement supérieures à celles proposées dans l’Hexagone. C’est avant tout un respect du métier, une organisation plus professionnelle, une passion vivante chez le public. « Là-bas, quand vous gagnez une course, c’est un événement. Ici, en France, j’ai eu trop souvent l’impression que même en gagnant, personne ne regardait. »

Ces révélations posent une question plus large sur l’état de santé des courses françaises. Tandis que le PMU tente de survivre dans un marché saturé et vieillissant, que les hippodromes peinent à attirer de nouveaux spectateurs, les talents, eux, s’envolent. Et Ségeon n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Combien d’apprentis jockeys français rêvent désormais d’aller tenter leur chance à Hong Kong, au Japon, ou même à Dubaï ? Ce phénomène d’exode silencieux pourrait bien s’accélérer si les dirigeants français ne prennent pas conscience du malaise.

Mais Ségeon ne veut pas non plus se poser en donneur de leçons. Il parle avec la lucidité de quelqu’un qui a vu le meilleur et le pire de ce sport. « Je ne crache pas sur mes racines, précise-t-il. C’est en France que j’ai appris ce métier, que je suis devenu ce que je suis. Mais il faut être honnête : si on veut garder nos jockeys, il faut changer les mentalités. »

Alors que l’Asie continue d’attirer les meilleurs talents du turf mondial, la France semble s’enfoncer dans un déclin que personne ne veut nommer. Grâce à des hommes comme Ségeon, la vérité commence à émerger. Mais sera-t-elle entendue ? Rien n’est moins sûr. En attendant, pendant que les tribunes françaises se vident, les hippodromes asiatiques, eux, vibrent au rythme des victoires françaises… sous une autre selle.

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