La mission des archéologues est soit un début, soit un long chemin. Leur travail enrichit les découvertes des générations passées, et il contribuera à façonner les générations futures. Ces découvertes élargissent considérablement notre vision du passé et jettent une nouvelle lumière sur les civilisations actuelles. Voici quelques-unes des découvertes les plus passionnantes qui révolutionnent notre vision de l’histoire.
Les archéologues ont découvert la plus ancienne cité perlière connue au monde sur l’île de Sipiya, située dans les Émirats arabes unis. Cette ville, qui remonte à la fin du VIe siècle avant J.-C., marque une étape importante dans l’histoire du Moyen-Orient et est considérée comme l’ancêtre spirituel des villes modernes comme Dubaï. La découverte de maisons de tailles et d’agencements variés suggère une hiérarchie sociale complexe. Parmi les vestiges, les archéologues ont trouvé des perles en vrac et des poids de division, indiquant l’implication active de la ville dans la division des perles.
Ce qui rend cette découverte particulièrement significative, c’est que, comme d’autres opérations de partage des perles dans la région, cette ville semble avoir été habitée toute l’année, orientant vers une société stable et avancée. Surtout à la lumière du débat actuel sur les combustibles fossiles et le changement climatique (l’UA accueille le sommet sur le climat COP28 de l’ONU en 2023), ce champ offre un aperçu fascinant de l’impact environnemental des industries extractives.
À Zurich, en Suisse, des archéologues ont fait une découverte qui pourrait changer notre vision de l’histoire de la corde ancienne. Ils ont découvert une porte vieille de 5 000 ans, considérée comme l’une des plus anciennes jamais découvertes en corde. Cette porte, en bois de peuplier, est décrite comme solide et élégante, avec des poutres bien préservées et une conception remarquable qui maintenait les planches ensemble. L’âge de la porte a été déterminé par dédrochrologie, datant sa construction à environ 3060 av. J.-C., ce qui coïncide avec la construction de Stoehege.
La conception robuste de la porte était probablement une réponse aux conditions climatiques difficiles de l’époque, fournissant une barrière solide contre les vents froids venant du lac de Zurich voisin. La porte faisait partie d’un ensemble de maisons sur pilotis, qui étaient communes près des lacs environ 1 000 ans après l’introduction de l’agriculture et de l’élevage dans la région. Cette découverte, faite lors d’une fouille archéologique pour un nouveau parking souterrain pour l’Opéra de Zurich, a mis au jour les traces d’au moins cinq villages néolithiques qui existaient entre 3700 et 2500 avant J.-C. Le fait que la technologie utilisée pour construire des portes soit restée presque inchangée pendant des milliers d’années est un témoignage frappant de la durabilité de l’artisanat local.
Au Pérou, des archéologues ont récemment découvert un couloir scellé vieux de 3 000 ans au sein du complexe de temples de Chavíp de Hυáptar, connu sous le nom de « Passage du Coпdor ». Ce site archéologique était un centre majeur de la culture de Chavíp, célèbre pour son art complexe représentant des oiseaux et des féliпs, et il a influencé l’empire d’Ica plus de 2 000 ans plus tard. Le couloir a été scellé en raison de faiblesses structurelles suspectées, mais il offre des vues fascinantes sur les premiers jours de la civilisation Chavíp.
Parmi les trésors trouvés dans le passage se trouve une grande pièce en céramique pesant environ 17 kg, décorée de ce qui semble être la tête et les perruques d’un codor, un symbole apicole de pouvoir et de richesse dans les cultures mortes. Le complexe du temple Chavíp de Hυáptar, qui présente des terrasses et un réseau de couloirs récemment découverts, recèle encore de nombreux secrets qui n’ont pas encore été découverts. Il s’agit d’une découverte récente datant de juillet 2023, et d’autres fouilles pourraient en révéler davantage à l’avenir.
En Nouvelle-Zélande, des archéologues ont découvert des sculptures maories dans une grotte située à seulement 8 km au nord-ouest de la ville de Murwarpara, dans la région forestière de Kaigaroa. Ces sculptures, qui semblent plus anciennes que celles des tribus maories locales, auraient été créées par un artiste de la tribu aujourd’hui disparue des Maragaragas. Les sculptures, composées principalement de 16 wakaps (figurines), sont de style maori qui ressemble à l’art maori traditionnel.
La grotte présente également d’autres sculptures, notamment des chevrons, des spirales et des marquages identifiés. On pense que les sculptures représentent une expédition guerrière, avec des lances à l’avant et des canons plus gros à l’arrière. La grotte, formée de rhyolite creusée à l’arrière d’un petit ruisseau, abrite également un abri sous roche avec des sculptures supplémentaires. Cette découverte offre un aperçu fascinant de la culture maorie et de ses expressions artistiques.