Vinicius Jr a une nouvelle fois attiré l’attention des médias du monde entier, mais cette fois pour une demande aussi surprenante que polémique. À la veille de la demi-finale tant attendue, l’attaquant brésilien a adressé une requête officielle à la FIFA afin que Gianluigi Donnarumma, le gardien de l’équipe adverse, soit suspendu et ne puisse pas participer à la rencontre. La raison évoquée par le joueur du Real Madrid est pour le moins inhabituelle : il affirme craindre pour sa sécurité personnelle ainsi que celle de ses coéquipiers.

Selon plusieurs sources proches de l’entourage du joueur, Vinicius Jr aurait exprimé à de nombreuses reprises son malaise face au comportement de Donnarumma sur le terrain, le qualifiant de “dangereux et imprévisible”. Il aurait même transmis plusieurs vidéos à la FIFA pour appuyer ses dires, mettant en avant certaines interventions musclées du gardien italien lors des matchs précédents. Cette démarche a immédiatement créé une onde de choc dans le monde du football, tant par son caractère inédit que par le joueur concerné.

Vinicius Jr, connu pour son tempérament parfois explosif et son style de jeu provocateur, aurait également tenté de convaincre d’autres membres de son équipe nationale de soutenir sa demande, mais sans succès apparent. Il aurait ensuite intensifié ses pressions en contactant directement le président de la FIFA, Gianni Infantino. Dans un courrier transmis par son agent, Vinicius insisterait sur la responsabilité de la FIFA de garantir un environnement de jeu sûr et équitable.

La réponse du président de la FIFA n’a pas tardé. Dans un communiqué laconique mais ferme, Gianni Infantino a rappelé que toutes les décisions disciplinaires doivent se baser sur des faits avérés et des enquêtes objectives, non sur des craintes individuelles ou des opinions personnelles. Il a également souligné que la sécurité des joueurs est déjà une priorité absolue pour la Fédération, mais qu’aucune mesure exceptionnelle ne sera prise sans justification claire.

La réaction du camp italien a été immédiate. L’entraîneur de l’équipe nationale a qualifié cette demande de “ridicule et irrespectueuse”, affirmant que Donnarumma est un professionnel exemplaire et qu’il n’a jamais été sanctionné pour comportement dangereux. Le gardien, quant à lui, est resté silencieux, mais son entourage évoque une grande colère mêlée à de l’incompréhension face à une telle accusation.

Cette affaire vient jeter une ombre sur la préparation de la demi-finale, alors que les esprits sont déjà échauffés par l’enjeu de la rencontre. Certains observateurs y voient une tentative de déstabilisation psychologique, d’autres une véritable inquiétude personnelle. Quoi qu’il en soit, la FIFA devra désormais veiller à ce que cette tension ne dégénère pas sur le terrain.