Une nouvelle onde de choc traverse le monde de l’aérospatiale et de la politique américaine. Alors que la rivalité entre Donald Trump et Elon Musk s’intensifie depuis plusieurs mois, un nouvel épisode explosif vient bouleverser l’équilibre fragile entre les sphères privées et publiques de l’industrie spatiale américaine : SpaceX pourrait faire l’objet d’une saisie par l’État, avec la NASA pressentie pour reprendre le contrôle.

Cette annonce, d’abord relayée par des sources proches du gouvernement, a ensuite été confirmée par un communiqué houleux de Donald Trump, déclarant :

“Il est temps que les intérêts nationaux reprennent leurs droits. L’espace appartient aux Américains, pas à un milliardaire capricieux.”

Une querelle politique devenue personnelle

Depuis son retour sur la scène politique, Donald Trump n’a cessé de multiplier les critiques à l’encontre d’Elon Musk, qu’il accuse d’« interférence idéologique », de manipulation médiatique via X (ex-Twitter), et de collusions étrangères via les contrats internationaux de Starlink et SpaceX.

Le conflit a atteint un niveau sans précédent après que Musk a publiquement critiqué le programme spatial américain sous Trump, qualifiant certaines initiatives gouvernementales de “retour en arrière technologique”. Une déclaration qui a mis le feu aux poudres.

Une décision sans précédent : saisie ou nationalisation ?

Selon plusieurs sources au sein du Département de la Défense, une procédure exceptionnelle serait à l’étude pour placer temporairement SpaceX sous contrôle fédéral, au nom de la sécurité nationale. Cette décision controversée pourrait s’appuyer sur la Defense Production Act, loi permettant au président d’imposer le contrôle d’entreprises privées dans l’intérêt stratégique du pays.

La NASA, partenaire historique de SpaceX, serait désignée pour superviser la transition et assurer la continuité des programmes spatiaux en cours, notamment les missions lunaires Artemis, les envois de satellites gouvernementaux et les vols habités vers l’ISS.

Elon Musk contre-attaque

Fidèle à lui-même, Musk n’a pas tardé à réagir sur X, dans une série de messages au ton acerbe :

“L’espace n’appartient pas à Trump. SpaceX a construit ce rêve avec sueur et innovation. Nous ne serons jamais nationalisés sans combat.”
“Ils peuvent essayer de nous prendre nos fusées, mais ils ne pourront jamais voler notre esprit.”

Il a également annoncé le lancement d’une action judiciaire immédiate, qualifiant la tentative de saisie de « coup d’État économique » et de “danger sans précédent pour la liberté d’entreprise en Amérique”.

Une polarisation de l’opinion publique

Cette escalade spectaculaire a divisé l’opinion publique. D’un côté, certains soutiennent la mesure de Trump, invoquant la nécessité de reprendre le contrôle d’une industrie vitale pour la sécurité nationale. De l’autre, une grande partie de la population s’inquiète d’une dérive autoritaire, et de la volonté politique d’écraser l’innovation privée au nom d’objectifs idéologiques.

Des manifestations pro-Musk ont déjà eu lieu devant les locaux de SpaceX à Boca Chica, tandis que des partisans de Trump appellent à « reprendre le ciel américain ».

Et la NASA dans tout cela ?

Si la NASA est officiellement restée neutre, plusieurs hauts responsables de l’agence ont confié anonymement leurs réserves face à une telle prise de contrôle. L’un d’eux affirme :

“SpaceX est un partenaire essentiel, pas un concurrent. Sans leur innovation, notre programme serait encore en retard de 10 ans.”

Pourtant, des voix internes plaident pour une forme d’encadrement plus stricte, évoquant les récents dérapages médiatiques de Musk comme étant “incompatibles avec des missions d’intérêt général”.

Un précédent dangereux pour la tech américaine ?

L’affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur l’ensemble de la Silicon Valley. Si SpaceX est effectivement saisi, cela créerait un précédent redouté par d’autres géants de la tech qui entretiennent des relations tendues avec le pouvoir politique. Apple, Amazon et même OpenAI suivent de près la situation.

Conclusion : guerre de l’espace, guerre d’influence

Ce bras de fer entre Elon Musk et Donald Trump dépasse largement le cadre d’une simple querelle d’ego. Il soulève des questions cruciales : Qui contrôle l’avenir spatial des États-Unis ? Le gouvernement ou les entrepreneurs privés ? L’Amérique est-elle prête à sacrifier son indépendance technologique pour des intérêts politiques ?

Une chose est sûre : l’avenir de SpaceX — et peut-être du rêve spatial américain — est plus incertain que jamais.