🌎 Un agriculteur a découvert le squelette d’une sirène au Danemark et l’histoire effrayante de la sirène

En 2018, une photo de ce qui semblait être le squelette d’une sirène (moitié poisson, moitié humaine) a fait sensation sur les réseaux sociaux, suscitant débats et agitation au sein des communautés ouvertes du monde entier. L’image virale, partagée par plusieurs groupes, prétendait montrer le squelette d’une vraie sirène, découvert par un agriculteur danois à Haraldskaer, au Danemark. Selon des publications, les restes auraient été exposés pour la première fois au Musée national du Danemark à Copenhague en 2012, alimentant les rumeurs sur une espèce en voie de disparition qui parcourait autrefois les eaux.

Surnommé la « sirène Haraldskaer », le squelette a été décrit comme étant une jeune femme, âgée d’environ 18 ans au moment de sa mort, et mesurant environ 1,8 mètre de la tête à la queue. Pour ajouter au mystère, la sirène aurait eu des cheveux épais et courts et des traits frappants suggérant une origine asiatique, un détail surprenant puisque des preuves antérieures indiquaient la présence de « sirènes » asiatiques en Europe. Selon les mêmes sources, le squelette de sirène a été classé sous le nom scientifique  Hydroymphus Pesci  , une espèce qui aurait disparu à la fin du XVIIe siècle.

 

L’état physique du squelette serait intact, à l’exception d’une main manquante et de dents remarquablement conservées, notamment de pointes longues et pointues. De plus, un curieux assortiment d’objets aurait été trouvé à côté de son squelette : un sac contenant des dents de requin, des queues de requin, des coquillages et une seule fleur, des objets qui auraient apparemment ajouté à son mystère.

Malgré les détails accrocheurs, ce « squelette de sirène » était en fait une invention complète. Le célèbre zoologiste et cryptozoologue danois Lars Thomas a démenti ces affirmations et a révélé que la « sirène Haraldskaer » n’était pas une simple créature mais plutôt une œuvre d’art. Le squelette était une création imaginative de l’artiste danois Mille Rυde, construit à l’aide de matériaux en queue de requin pour ressembler à une créature marine fantastique. Commandée pour une exposition spéciale en 2012 au Musée national du Danemark à Copenhague, cette œuvre d’art s’inspire d’une authentique découverte archéologique connue sous le nom de « Femme Haraldskaer », le corps physiquement préservé d’une jeune femme découvert dans le marais Haraldskaer en 1835. La femme remonte à environ 490 avant JC. C., de l’époque irlandaise pré-romaine.

 

Le travail de Mille Rude s’inspire largement du penchant culturel du Danemark pour la tradition des sirènes, influencé notamment par le conte classique de Haïs Christiaï Aderseï,  La Petite Sirène  . L’histoire de cet auteur danois a immortalisé la figure de la sirène dans le folklore occidental et, aujourd’hui, la statue en bronze de La Petite Sirène d’Aderseï reste un symbole apprécié à Copenhague. Pendant des siècles, la sirène a occupé une place particulière dans la culture de la plongée sous-marine, représentant à la fois le mystère et la beauté, liés au lien profond de la région avec la mer.

À l’ère numérique, même si « Haraldskaer Mermaid Skeleton » a peut-être captivé l’imagination, il rappelle le pouvoir de l’art pour donner vie aux mythes. La fascination du Danemark pour les sirènes entretient peut-être ces légendes, mais le « squelette de sirène » viral témoigne de l’attrait de la fantaisie et de la facilité avec laquelle elle peut être confondue avec l’histoire à l’ère numérique.

 

 
 

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